C’est en tout cas l’idée défendue par la section Polynésie française de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté.
A l’occasion de la journée mondiale de Lutte contre les violences faites aux femmes, qui a lieu ce lundi, l’association avait invité la presse samedi, pour évoquer ce thème de la violence au travers d’un angle plutôt inattendu: le droit du sol et la colonisation.
Pour ces femmes, l’Etat, au travers de l’administration des affaires foncières, est responsable de bon nombre de violence qui ont cours au fenua, à l’encontre de la gente féminine notamment.
Ecoutez les précisions de la présidente de la ligue, Roti Make.
Selon l’association, la France, en tant que nation siégeant à l’ONU, reconnait les droits des peuples autochtones. Elle en appelle donc au président François Hollande pour qu’il applique ces droits en Polynésie française. Un discours qui s’apparente à la démarche du Tavini Huiraatira. Pourtant la ligue réfute toute assimilation politique à son mouvement.