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L’IEOM fait le point sur le surendettement

© Raimana Terai

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L’Institut d’émissions d’Outre-mer (IEOM) vient de publier une note expresse sur le surendettement des particuliers en Polynésie française. Une note qui nous en apprend plus sur le profil des surendettés et surtout sur les raisons de ce surendettement. La commission de surendettement mis en place en 2012 semble cependant porter ses fruits puisque plus de 80 % des dossiers sont résolus. Mais son recours reste encore assez peu répandu.

Depuis 2012, l’IEOM est mandatée par le Pays pour assurer le fonctionnement de la commission de surendettement. En trois ans, soit sur la période 2012-2015, le dispositif a permis de traiter 422 dossiers. Directeur de l’institut, Claude Periou annonce que pour l’année 2016 ce sont déjà entre 150 et 180 dossiers qui ont été déposés par des personnes en situation de surendettement. En Polynésie, leur profil type correspond à une personne au chômage, âgée en moyenne de 46 ans, locataire pour la majorité, en couple et avec aux moins deux personnes à charge. La cause principale du surendettement est « l’accident de vie », c’est-à-dire la perte d’un emploi pour 71 % d’entre eux ou  encore un divorce avec la réduction des revenus par deux. Ces phénomènes de surendettement dit passif ont été amplifiés par l’installation de la crise économique à partir de 2009, comme l’explique le directeur de l’IEOM, Claude Periou.

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D’après la note de l’IEOM, « les polynésiens surendettés cumulent en moyenne cinq dettes, l’encours moyen par débiteur est de 7,9 millions de Fcfp ». Ces dettes sont majoritairement des dettes bancaires liées à des crédits.

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La commission de surendettement met en œuvre deux dispositifs de traitement des dossiers. Le premier consiste à rechercher un accord à l’amiable avec un échelonnement des remboursements. C’est le cas pour 47 % des dossiers. Le deuxième dispositif, appelé procédure de rétablissement personnel, consiste à l’effacement des dettes. Le recours à cette procédure est en augmentation et concerne 53 % des dossiers traités l’année dernière. Pour autant, le recours à la commission de surendettement n’est pas encore assez répandu. Selon le directeur de l’IEOM cela est dû à l’éloignement de certains surendettés mais aussi à un manque de communication auprès de la population sur l’existence en Polynésie d’une commission de surendettement.

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