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L’interdiction du vini en classe fait consensus à Tarahoi

© APF

La commission éducation de l’assemblée étudie en ce moment la proposition de loi du Pays de l’élue Tavini, Minarii Galenon, visant à interdire les téléphones portables en classe de la maternelle au lycée. « Sur le fond, on est pour », explique la président du groupe Tapura, « mais il faut des amendements ». Minarii Galenon accepte et « souhaite un consensus ».

La proposition de loi du Pays de l’élue Tavini, Minarii Galenon, visant à interdire les téléphones portables en classe va finalement prospérer. Mardi, les élus de la commission éducation de l’assemblée se sont réunis à Tarahoi pour rendre un avis sur le texte qui propose sobrement et strictement dans un article unique : « l’utilisation d’un téléphone mobile ou de tout autre équipement terminal de communications électroniques par un élève est interdite dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires, les collèges et les lycées ». Un texte qui a déjà reçu un avis favorable du CESC, mais qui ne satisfaisait pas, en l’état, le ministère de l’Education.

Pourtant en commission, les élus Tapura ont semblé plus enclins que le gouvernement à légiférer dès maintenant sur l’interdiction des vini dans les salles de classe. L’élu de la majorité et maire de Makemo, Félix Tokoragi, pourtant simple spectateur de la commission, a même affirmé qu’il voterait le texte, tel quel, s’il était présenté en séance plénière. Pris de court, le ministère et la majorité Tapura ont alors demandé le report du vote de deux semaines, le temps de proposer des « amendements ». Mais la présidente du groupe Tapura, Tepuaraurii Teriitahi, l’affirme : « Sur le fond, on est pour ».

Contacté, le ministère de l’Education explique que les amendements doivent viser notamment à assouplir l’interdiction dans les lycées « où l’on a tout de même certains élèves majeurs ». Il s’agit également d’intégrer un volet « prévention » à la loi du Pays, comme préconisé par le CESC.

L’élue Tavini et présidente de la commission éducation, Minarii Galenon, se dit « ouverte » à toute proposition d’amendement pour obtenir un « consensus ».

Minarii Galenon et les membres de la commissions doivent profiter des prochains jours pour consulter notamment les parents d’élèves et enseignants, pour recueillir leur avis sur cette proposition de loi du Pays.

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4 Commentaires

  1. 14 mars 2019 à 7h16 — Répondre

    Et les crèches ? Sérieusement, les élèves majeurs ne sont pas plus responsables que les adolescents ou les plus jeunes encore, l’addiction aux portables est un fléau véritable chez la jeunesse. Mais quand on voit des adultes constamment penchés sur leurs écrans de TPH ou des tablettes, que pourrait-on reprocher aux jeunes ? La communication verbale et les « face à face » a disparu littéralement dans la société, dans les familles et encore plus chez les jeunes ente eux qui ne savent plus s’exprimer et échanger qu’à coup de SMS bourrés de fautes et de raccourcis, ainsi que d’anglicismes. Quand j’essaie de parler à mes petits enfants il ne lèvent même pas la tête de leurs écrans, sympathique non ? Il y a vingt ans et plus les élèves allaient à l’école, au lycée et à l’université sans recourir à des portables qui n’étaient pas encore entrés dans les mœurs et ma foi ils ne s’en portaient pas plus mal. Alors interdiction de portables dans les classes, j’approuve

  2. MATA
    14 mars 2019 à 7h37 — Répondre

    quoi de mieux pour prouver que les sujets de fonds manquent à l’APF pour s’emparer de prérogatives qui relèvent d’établissements scolaires…payés combien pour ça? allez no coment.

  3. PAT
    14 mars 2019 à 8h20 — Répondre

    du grand n’importe quoi c’est un peu comme en métropole les élus sont déconnectés de la réalité ils veulent que nos gosses soit comme les leurs non au portable en classe tout à fait d’accord mais pas dans l’établissement interdire à des majeurs d’utiliser un portable et tous les fonctionnaires accrochés à leur portable au lieu de faire leur boulot l’interdiction ne doit pas être si radicale NON AU PORTABLE EN CLASSE mais il faut laisser chaque établissement choisir dans son règlement intérieur les limites d’utilisation du portable

  4. Nicolas
    14 mars 2019 à 14h48 — Répondre

    c’est plus un problème de vie scolaire il me semble qu’il y a des règlements intérieur pour cela. Sinon y a pas plus urgent a Tarahoi ?

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