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L’ISPF souligne la « fracture numérique » en Polynésie

La téléphonie mobile et Internet se répandent dans les ménages, mais l’accès aux technologies d’information et de communication reste encore inégalitaire et directement liée au niveau de vie, indique l’ISPF dans une étude publiée mercredi.

Les technologies d’information et de communication (téléviseurs, ordinateurs, téléphones) représentent en moyenne 5,8% du budget des ménages polynésiens, selon une étude publiée mercredi par l’Institut de la statistique de la Polynésie française. Ce chiffre est plus élevé que celui de la France métropolitaine (4,2%).

L’IPSF souligne la présence de plus en plus importante de ces technologies dans les foyers. Entre 2006 et 2016, le « taux de pénétration des services numériques en Polynésie française » est passé de 59% à 101% pour la téléphonie mobile, de 33% à 73% pour l’internet fixe.  En revanche, la téléphonie fixe (65% en 2016) et la télévision payante (21% en 2016) sont en léger recul.

Le développement des TIC est notamment dû à la baisse des prix : « Les prix des services téléphoniques mobiles a baissé de 29% entre 2006 et 2016 et celui de la connexion internet de 76% », note l’institut. L’ISPF évoque enfin dans sa publication une « fracture numérique très corrélée au niveau de vie ». Alors qu’en moyenne, 53% des ménages polynésiens sont connectés au web, l’ISPF indique que « internet n’est présent que chez 14% des ménages qui gagnent moins de 47 000 Fcfp par UC (unité de consommation, ndlr) alors que cela concerne 95% des 20% des ménages les plus riches (+197 000 Fcfp par UC). Les ménages qui ont un revenu en dessous du seuil de pauvreté relative ne sont que 10% à avoir internet ».

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2 Commentaires

  1. maraamu
    7 mars 2019 à 10h29 — Répondre

    Merci à l’ISPF de parler dans un langage de tous les jours et d’éviter d’utiliser un jargon de statisticien qui ne parle à personne sauf aux économistes et à ceux qui ont pondu les rapports.
    Je pense que la majorités de nos représentants à l’assemblée et certains de nos ministres ont besoin d’un interprète pour comprendre ces rapports. Enfin, pour ceux qui s’intéressent à la vie des Polynésiens.

  2. MATA
    8 mars 2019 à 14h52 — Répondre

    En ajoutant qu’au delà de la fracture numérique il y a une fracture sociale monstrueuse qui est bien plus urgente à régler…mais bon c’est pas la priorité.

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