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L’UPLD remet en question l’étude sur les terres rares

Le groupe UPLD a remis en question mardi les résultats de l’expertise collégiale internationale sur les ressources minérales profondes en Polynésie qui a conclu au faible intérêt économique des terres rares et nodules polymétalliques. Le groupe indépendantiste émet des réserves sur la mission, menée pourtant par l’Institut de recherche et développement (IRD), en s’étonnant qu’il n’y ai eu aucune « campagne d’exploration sur place ».

Vendredi dernier, l’IRD a présenté les résultats d’une expertise collégiale internationale engagée en 2014 qui a conclu au faible « intérêt économique pour la Polynésie française » des terres rares et nodules polymétalliques présents dans la zone économique exclusive polynésienne. Particulièrement attaché à cette richesse du sous-sol polynésien, le groupe UPLD a remis en question les conclusions de cette étude dans un communiqué diffusé mardi. Le groupe indépendantiste reproche principalement à la mission de ne pas « être allé vérifier sur place » la faible quantité des minerais. L’UPLD évoque également les discours scientifiques des années 60 sur les essais propres pour émettre des doutes sur « l’objectivité scientifique » de « l’Etat et ses partisans autonomistes locaux ». Il demande donc une « réelle campagne d’exploration pour déterminer la quantité réelle » des minerais.

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1 Commentaire

  1. Teriivaea
    11 mai 2016 à 7h39 — Répondre

    Au lieu de s’occuper de questions qui ne se posent pas pour le moment, et ne poseront pas avant longtemps sinon jamais, l’UPLD serait bien inspirée de s’occuper sérieusement et sans faux-fuyants de questions qui se posent aujourd’hui et de manière criante comme la ponction tarifaire très abusive pratiquée sur le service public de l’électricité…Certes, avec la juste dénonciation du sur profit indu de 1500 millions de F/an engrangé par EDT résultant de l’écart entre la baisse de ses recettes de ventes et la baisse de ses charges d’hydrocarbures, l’UPLD a un peu commencé à aborder la question mais il y a tellement d’autres choses à dire et à dénoncer sur le sujet comme un autre sur profit additionnel pour EDT ENGIE résultant de l’abandon de l’amortissement de caducité non répercuté sur les tarifs de vente, la manifeste distorsion de concurrence organisée par le gouvernement sur le territoire de la conçession SECOSUD, et bien d’autres points fondamentaux concernant cette delegatîon de service public et qui témoignent d’un néocolonialisme triomphant de la multinationale ENGIE chez nous, néocolonialisme qui lui mériterait assurément d’être exposé à l’ONU à New-York !

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