ACTUS LOCALESJUSTICE

L’urgence d’attendre dans l’affaire Haddad-Flosse

Saisie par le procureur de la République pour relancer la procédure de l’affaire Haddad-Flosse, la chambre de l’instruction a décidé mardi de renvoyer son audience au 20 novembre prochain, en raison de l’absence d’un des avocats du dossier.

La chambre de l’instruction a renvoyé mardi au 20 novembre son examen de la procédure de l’affaire Haddad-Flosse. L’un avocat du dossier étant retenu à l’audience de l’affaire Kikilove en correctionnelle. Paradoxalement, cette audience qui devait relancer la procédure de l’affaire Haddad-Flosse est en train de plonger le dossier dans de nouveaux longs délais de procédure.

C’est le procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, qui avait saisi la chambre de l’instruction il y a deux mois pour demander un règlement plus rapide de l’affaire Haddad-Flosse. Le dossier de corruption impliquant l’ancien président du Pays Gaston Flosse, l’homme d’affaires Hubert Haddad, l’actuel élu Tahoeraa Geffry Salmon, ou encore l’ancien député-maire de Mahina Emile Vernaudon est actuellement en attente de la régularisation de son ordonnance de renvoi depuis le 24 juin 2014. Des recours ont bien été intentés pour demander la prescription du dossier, mais ils ont tous été rejetés par la Cour de cassation depuis mars 2017.

Article précedent

Pour Dominique Auroy : « La Dépêche va revivre »

Article suivant

Viti décroche sa licence de téléphonie au tribunal

1 Commentaire

  1. Fort de mon PV de partie civile du 7 juin 2018 je rentre dans la salle d’audience lorsque seules l’OPT et « la Polynésie française » sont appelées.
    La greffière :
    Il y a Monsieur Hoffer aussi ? C’est bon ?
    Moi : Oui. Bonjour.
    Un avocat : Il est pas dans le dossier Monsieur Hoffer.
    La présidente Catherine Teheiura : Non il n’est pas dans ce dossier.
    Moi : Je me suis constitué partie civile.
    Catherine Teheiura : Mais vous n’avez pas été convoqué.
    Moi : Ca doit être une erreur comme la première fois.
    Quelqu’un : Oui sans doute. Mais ça n’est dans le dossier du juge d’instruction…
    Catherine Teheiura : Donc voilà, vous partez Monsieur
    Moi : Est-ce qu’il peut être statué sur l’incident ? Je soulève l’incident.
    Catherine Teheiura : Non pas du tout alors ; vous partez. C’est simplement pour statuer sur une demande de renvoi.
    Moi : Je me tourne vers l’avocate présente à mes côtés et l’interroge tacitement sur ce que je dois faire : partir ou rester ?
    Avocate : Oui il faut que vous quittiez la salle.
    Moi : Ok (à l’avocate) et… Au plaisir ! (à la volée !)
    Suite le 20 novembre 2018 hahaha rollstahiti@gmail.com

Répondre à Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français Annuler la réponse.

PARTAGER

L’urgence d’attendre dans l’affaire Haddad-Flosse