Tribune

L’urne de vérité

Et si nous parlions de l’électeur, de cette personne la plus importante de ces élections
territoriales ! Nous oublions trop fréquemment que celle où celui qui ira voter dimanche
prochain, permettra à de simples candidats sur une liste, de devenir (ou non….) au
lendemain du 5 mai, un ou une élu(e) qui influencera profondément l’avenir de notre
fenua, par ses prises de positions, ses votes à l’assemblée territoriale, son travail sur le
terrain ou en commission.

Le fameux slogan de l’émancipation de la conscience de l’électeur prend alors tout son
sens au moment d’une élection. Car rejeter la « faute » sur nos politiques qui ne rempliraient
pas leur devoir d’élu correctement est l’erreur trop souvent commise par la population
polynésienne. Car c’est nous, cette même population polynésienne, qui propulsons ces
mêmes politiques à ces sièges d’élus, et personne d’autre. C’est même l’origine de la
démocratie, la souveraineté du peuple et son effet pervers parfois.

Toutes les combinaisons politiques possibles, toutes les alliances mêmes impensables
entre « partis », tous les retournements de veste (ici, je préfère le mot pantalon…), toutes
ces dérives de personnes, qui n’ont de politique que cette illusoire appellation, ne peuvent
trouver leur conclusion que grâce aux votes des électeurs.

Tous ces hommes et femmes ne doivent leur existence en politique (dont le sens premier
est la gestion des affaires de la cité) qu’à nos voix, ou pire à celles non exprimées des
abstentionnistes, qui dédaignant ce droit essentiel de vote permettent à ces candidats de
devenir des élus ou de le redevenir.

Dimanche prochain, une seule chose sera importante pour chaque électeur. Être en
accord avec sa conscience et assumer son choix à posteriori, car ceux qui doivent être
intègres en premier lieu, c’est nous les électrices et électeurs de la Polynésie Française.

 » C’est une belle chose d’être honnête, mais il est également important d’avoir raison. »

Le 5 mai, nous devrons avoir en tête cette phrase de Winston Churchill avant d’entrer dans l’isoloir, puis de mettre un bulletin coloré dans l’enveloppe avant d’introduire celle-ci dans l’urne de vérité, car par ces gestes l’avenir de notre beau pays sera scellé pour cinq longues années.

Gérard Marchetti, le Presquilien.

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2 Commentaires

  1. Marchetti gerard
    3 mai 2013 à 6h19 — Répondre

    La fin de cette tribune a été tronquée par inadvertance. Je remets le dernier paragraphe dans son intégralité : « Le 5 mai, nous devrons avoir en tête cette phrase de Winston Churchill avant d’entrer dans l’isoloir, puis de mettre un bulletin coloré dans l’enveloppe avant d’introduire celle-ci dans l’urne de vérité, car par ces gestes l’avenir de notre beau pays sera scellé pour cinq longues années. »
    Merci Cédric pour la publication.

  2. 4 mai 2013 à 1h18 — Répondre

    "Car c’est nous, cette même population polynésienne": c'est presque plus beau que du Winston CHURCHILL !!!
    Surtout que ce nous vient à se préciser : "ceux qui doivent être intègres en premier lieu, c’est nous les électrices et électeurs de la Polynésie Française"… court-circuitant les "Pire" – c'est à dire ceux qui ne sont ni "nous la population polynésienne" ni "nous les électrices et électeurs de la Polynésie française" -: les abstentionnistes.
    Pourtant c'étaient "eux", cette non-population et ces non-électrice/électeur qui formaient le plus grand groupe!!!
    Espérons seulement que la fange (sic), donc, de "la population polynésienne" ne se trompent pas "d'intégrité"… s'agissant des trois choix "offerts" alors que depuis le 25 octobre 2004 le seul choix… Hoffer est le bon hohohohohohoho rollstahiti@gmail.com

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