ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT Les défenseurs des rivières investissent Papeete Cédric VALAX 2015-08-31 31 Août 2015 Cédric VALAX © Cédric Valax Unis sous la bannière du syndicat No te aru tai mareva, une cinquantaine de membres des associations de défense de l’environnement se sont regroupés lundi matin autour du rond-point de Tahiti Nui à Papeete. Leurs objectifs sont toujours les mêmes, être reçus par le président Édouard Fritch et obtenir la création de comités de suivi dans chaque rivières et vallées de Tahiti où des extractions d’agrégats sont réalisés. « Nous ne voulons pas rester dans nos vallées, sinon on va nous oublier », a déclaré Denis Helme, le président du syndicat No te aru tai mareva. Lui et plus d’une cinquantaine de manifestants se sont regroupés lundi matin sur et autour du rond-point de Tahiti Nui à l’entrée Ouest de Papeete. Pas de blocage, juste la volonté de se faire voir et de se faire entendre du gouvernement. Comme lors de la manifestation organisée la semaine dernière, Denis Helme veut obtenir du président Édouard Fritch la création de comités de suivi dans toutes les vallées de Tahiti où des extractions d’agrégats sont réalisées. Denis Helme demande toujours à être écouté et annonce qu’il restera sur place tant qu’il ne sera pas reçu par Édouard Fritch. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/08/Helme.mp3″ config= »default » playerid= »178022″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/08/Denis-Helme-Eugene-Tetuanui_CDC6828.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] Denis Helme base son argumentaire notamment sur un rapport du CESC qui s’était autosaisi de la problématique des extractions de matériaux sur les sites naturels. Un rapport adopté en assemblée plénière en juillet 2011 à l’unanimité des membres présents. Un rapport qui dans ces conclusions annonçait que « la situation (environnementale, Ndlr) sur le terrain est donc clairement préoccupante et va empirer jusqu’à un point de non retour en cas d’inaction ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)