© Label Mata Tohora_Scubeyes Underwater Photography

Après la communication et la répression l’association Mata Tohora change son fusil d’épaule en valorisant les professionnels spécialisés dans l’observation des baleines. Face à l’essor de la profession, l’association a choisi de labelliser l’activité en durcissant les règles déjà existantes. Une garantie d’avoir un prestataire respectueux du bien-être des cétacés.

Les baleines font l’objet d’un vrai business. Si en 2008 il n’y avait que 12 sociétés permettant leur observation, on en compte aujourd’hui 46 en Polynésie française. Et toutes ne respectent pas la réglementation en vigueur. Face à cet essor et après les opérations de communications et la répression, l’association de protection des cétacés, Mata Tohora, a décidé de voir les choses de façon positive en créant son propre label. Des règles exigeantes, voir contraignantes, viennent s’ajouter à celles déjà imposées par la direction de l’Environnement. L’objectif est de « réduire les pressions auprès de ces animaux », explique le docteur en biologie marine et présidente de l’association, Agnès Benet. Une garantie supplémentaire pour le client et un atout touristique certain pour les prestataires labellisés.

Moins de la moitié des 46 sociétés autorisées à pratiquer l’observation des baleines seront labellisées ce mardi. Elles et leurs bateaux seront reconnaissables grâce à un pavillon reprenant le logo de Mata Tohora.