C’est l’idée défendue par Éliane Tevahitua dans une lettre au ministre de la Culture. L’élue indépendantiste propose de suivre l’exemple de la Nouvelle-Zélande qui a fait de « Matariki » un jour férié.

« Honorer la mémoire des défunts, célébrer le présent en se rassemblant et se montrant reconnaissant pour ce que nous avons, et de se tourner vers l’avenir ». C’est le sens qu’a officiellement attaché le parlement kiwi à Matariki, fête māori liée, comme Matari’i i ni’a au fenua, à la constellation des Pléiades. Elle sera célébrée le 22 juin l’année prochaine dans toute la Nouvelle-Zélande : pour la première fois, ce sera un jour férié national, le premier qui correspond à la tradition maori.

Une « heureuse initiative », juge Éliane Tevahitua dans une lettre adressée au ministre de la Culture Heremoana Maamaataiahutapu. « Connaissant votre attachement à la valorisation de notre culture, je souhaiterais savoir dans quelle mesure le ministère de la Culture pourrait porter un projet identique à celui de nos frères Māori en faisant de Matari’i i ni’a un jour férié et notre fête nationale célébrée dans toute la Polynésie », écrit la représentante Tavini. Elle propose que les services du Pays se rapprochent de Rangi Matamua, professeur en astronomie culturelle māori à l’université de Waikato, qui avec un groupe de travail officiel, avait conseillé le gouvernement néo-zélandais sur les cérémonies et les calculs de dates pour célébrer cette fête.

Question écrite de Mme TEVAHITUA adressée au Ministre de la culture relative à la célébration de Matar… by CharlieRéné on Scribd