ACTUS LOCALESJUSTICE Mercedes Dubaquier, son mari et sa fille écroués Antoine Samoyeau 2017-03-30 30 Mar 2017 Antoine Samoyeau © Cédric Valax La gérante de la Société de communication polynésienne (SCP), éditrice du magazine Tivi, Mercedes Dubaquier, son mari et sa fille ont été mis en examen jeudi et placés en détention provisoire à Nuutania dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « trafic de stupéfiants », « association de malfaiteurs » et « blanchiment », mais aussi pour les délits douaniers « d’importation de marchandise prohibée ». Au terme de quatre jours de garde à vue des principaux suspects d’un trafic d’ice dévoilé mardi par TNTV, on en sait aujourd’hui davantage sur ce dossier. Ce sont les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie qui ont mis à jour ce nouveau trafic entre les Etats-Unis et la Polynésie à partir d’un renseignement obtenu il y a quelques semaines. Dimanche dernier, un couple a été arrêté par les gendarmes : Mercedes et Patrice Dubaquier. Suspectée d’être la pièce centrale de l’enquête, Mercedes Dubaquier est l’ancienne gérante de Tahiti Urban Pub, actionnaire du groupe La Dépêche entre 2014 et 2015 et plus récemment gérante de sa nouvelle Société de communication polynésienne (SCP), principalement connue pour son magazine Tivi lancé il y a tout juste un an. Lors d’une perquisition menée dimanche au domicile du couple, les gendarmes ont découvert 50 grammes d’ice (6 à 10 millions de Fcfp à la revente, NDLR). Mercedes et Patrice Dubaquier ont alors été placés en garde à vue. Le lendemain, la fille de Mercedes Dubaquier, la directrice d’une société d’événementiel et cadre de la SCP, Hereiti Guilloux, a été arrêtée à l’aéroport à son retour de Miami et placée en garde à vue à son tour. Contrairement a ce qui a pu être avancé cette semaine, aucun DJ n’a été arrêté ou n’est même visé par cette enquête. Les locaux de la société de Mercedes Dubaquier, la SCP, perquisitionnés en début de semaine. © Radio 1 Les locaux de la SCP perquisitionnés en début de semaine Les trois suspects ont été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire confiée au juge d’instruction Laurent Mayer pour : « trafic de stupéfiants », « association de malfaiteurs » et « blanchiment », mais aussi pour les délits douaniers « d’importation de marchandise prohibée ». Ils ont ensuite tous trois été placés en détention provisoire. C’est le juge d’instruction qui reprendra maintenant le dossier en main, notamment pour poursuivre les investigations sur l’origine des fonds pour le trafic et l’écoulement de la drogue. Les locaux de la Société de communication polynésienne (SCP), dans la vallée de Titioro, ont d’ailleurs déjà été perquisitionnés en début de semaine. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)