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MMA : Henri Burns convoite une ceinture en Nouvelle-Zélande

Henri Burns, actuellement en camp d’entrainement en Nouvelle-Zélande, sera la vedette du « main event » de la prochaine soirée de l’XFC. Une organisation australienne qui envoie régulièrement ses champions à l’UFC. Un rêve que le Tahitien est bien décidé à concrétiser en remportant la fameuse ceinture des poids lourds le 15 avril prochain à Dunedin. Rencontre avec le champion.

Henri Burns versus Anderson Creedence. C’est la tête d’affiche de la prochaine soirée de l’Xtreme Fighting Championship qui aura lieu le 15 avril en Nouvelle-Zélande. Une soirée qui se déroulera à Dunedin dans l’île Sud de Nouvelle-Zélande et durant laquelle se dérouleront près d’une quinzaine de combats amateurs et professionnels. Henri Burns surnommé aussi « The Giant Killa », s’entraîne intensivement depuis 5 semaines au sein du City Kickboxing d’Auckland. Et si le Tahitien travaille si dur pour l’emporter lors de ce combat, c’est aussi parce qu’une ceinture est en jeu, celle de l’XFC 84. L’XFC ou l’Xtreme Fighting Championship est  « une plateforme australienne et néozélandaise qui propose des combats amateurs et professionnels » ; selon le champion, elle pourrait lui « permettre d’entrer à l’UFC un jour ».

Un rêve que tous les combattants de MMA ont en tête et sur lequel le poids lourd tahitien travaille pour mettre toutes les chances de son côté avec un entraînement spécifique. Une préparation qui devait d’abord l’emmener à un face-à-face avec l’Australien Ben Sosoli, un combattant de l’UFC, puis Ken Viliamu, qui se sont finalement désistés à tour de rôle. Ces épisodes d’incertitude n’ont heureusement pas démoralisé le champion qui continue de s’affûter pour le grand soir. Maintenant qu’il connaît enfin l’identité et le profil de son futur adversaire, un boxeur « teigneux » – qui comptabilise trois combats en pro dont deux défaites – le « game plan » est plus facile à travailler : « On a mis en place une stratégie pour pouvoir le battre, assure Henri. Je pense que je suis un peu complet de partout. Je peux combattre en pied-poings comme je peux aller en lutte, je n’ai pas peur et s’il faut qu’on y aille, on va y aller. «  Objectif donc pour le tahitien amener son adversaire au sol, « pour pouvoir le fatiguer et le finir ».

Lors de cette soirée deux autres Tahitiens fouleront l’hexagone en amateur : Teiki Nauta et Tamuera Dushan. Ils tenteront donc tous les trois de faire briller le drapeau polynésien chez les kiwi le 15 avril.

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