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Mobilisation pour le climat ce weekend à Taravao

© Benoît Buquet

La planète s’apprête à célébrer le 7 décembre la Journée mondiale du climat. Une nouvelle occasion pour tenter d’éveiller les consciences et d’informer sur la nécessité d’une consommation et de comportements plus respectueux de l’environnement, face à un réchauffement climatique de plus en plus présent.

Inutile de s’appeler Greta Thunberg  ou encore Leonardo Di Caprio pour faire sa part face au réchauffement climatique qui consume notre planète à petit feu. Samedi 7 et dimanche 8 décembre, à l’occasion de la Journée mondiale du climat, ce sera l’occasion de se pencher sur la question en rendant visite au collectif Citoyens pour le climat de Tahiti qui posera pancartes et banderoles sur le rond-point de Carrefour Taravao. Le collectif a décidé cette année de diffuser des flyers comportant une série de 13 revendications. Souhaitant aller plus loin que la demande d’en finir avec le plastique, le collectif citoyen propose ici des solutions concrètes pour conserver une terre en bon état le plus longtemps possible. Le bus gratuit sur Taravao et la presqu’île, la création de pistes cyclables et pédestres, l’autonomie énergétique via les énergies renouvelables ou encore privilégier les circuits courts, voici quelques unes de recommandations détaillées par l’une des figures du mouvement, Laïza Pautehea. « Penser global, agissons local » est le slogan des Citoyens pour le climat de Tahiti.

Et puis pour inciter la population à conserver son flyer, chacun sera numéroté et permettra, à conditions de s’inscrire via un numéro de téléphone, de participer au tirage au sort avec à la clé un « kit de survie ».

Pratique :

Rassemble le samedi 7 décembre de 9h à 14h et le dimanche 8 décembre de 9h à 12h sur le rond-point de Carrefour Taravao.

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3 Commentaires

  1. maraamu
    4 décembre 2019 à 16h16 — Répondre

    Ce ne sont pas des banderoles ou des pancartes qui vont améliorer notre sort sur notre île.
    D’accord pour lutter contre la pollution des sacs, bouteilles, … plastiques, des piles, des batteries (dont celles des voitures électriques), contre les comportements problématiques de prendre les lieux publics pour un dépotoir.
    Il y a aussi les emballages des produits à revoir, par exemple ceux des médicaments qui sont trop volumineux par rapport aux produits.
    Mettre un véritable service phytosanitaire pour empêcher que des espèces envahissantes arrivent pour tuer nos productions locales (citronniers, pamplemousses).
    Saviez-vous que nous exportions nos oranges en Californie, et qu’il y avait des orangers tout autour de l’île. Aujourd’hui on n’en trouve que sur les hauteurs de la Punaru’u et à Taravao.
    Il faut aussi mettre en place une politique de reconquête de notre biodiversité en détruisant les espèces nuisibles.
    Mon « tumu » quenette c’est fait vampiriser/étouffer par un autre arbre dont j’ai oublié le nom mais qui est présent partout sur l’île (Ce n’est pas un Miconia). L’écorce du « quenettier » était recouverte par celui de l’autre arbre.
    Pour le climat, s’adresser au soleil, à la terre avec ses volcans, ses courants marins, etc…

  2. DAVOUST M.
    5 décembre 2019 à 11h00 — Répondre

    Lettre à Valentine et Laïza
    Mobilisation pour le climat ; M.D.R !! comme disent certains jeunes .A part les grands discours sur les sacs plastiques et autres produits annexes, la pollution des plages par des adultes irresponsables, plages nettoyées par leurs gosses dans 80% des cas, idem pour le lagon assaini une fois par an par des bénévoles que l’on devrait décorer dans l’ordre de Tahiti Nui, que fait-on vraiment pour la Planète-Terre en Polynésie ?
    N’en déplaise à Laïza,penser global,agissons local n’est pas le slogan de la majorité des citoyens de Tahiti et des îles j’en veux pour preuve,le nettoyage de la rue au jet d’eau (potable).
    Un consensus général doit exister entre les pouvoirs publics et la population sans cela,pas d’avancée possible.
    Pour continuer voici quelques exemples d’améliorations que j’aimerais voir au Fénua dans les 3 années à venir:
    J’aimerais connaitre la qualité de l’air à Papeete aux heures de pointes.
    J’aimerais une réduction du niveau sonore émis par certains 2 roues 50 cc trafiqués pouvant atteindre 90/100 voir 120 kmh et ce avec le tonitruant silence de la sécurité routière et la complicité des pouvoirs publics.Trop de jeunes sont tués ou pire estropiés Mr le Haut Commissaire.
    J’aimerais un contrôle technique efficace (voire aidé)de certains véhicules fumants et puants larguant leurs gaz nauséeux à la figure du conducteur 2 roues qui les suit.
    J’aimerais voir les PP V (panneaux photo-voltaïques),occuper les toitures de nos fares afin de faire baisser l’empreinte carbone d’EDT-ENGIE.
    J’aimerais que cette énergie nouvelle propre et durable soit rachetée aux petits producteurs au même prix (voire+) que le KW de la première tranche vendue par edt-engie ,ce qui inciterai peut-être la population à croire que les E.N.R. »sont bonnes pour moi donc bonnes pour la planète ».
    Voilà Laïza ,je te souhaite de bonnes avancées pour le futur, mais comme st.Thomas ,croirais en ton slogan lors d’une marche au côté de MILLE!! participants.

    Pour terminer,je dirai à Mr Vent-froid que les batteries Lithium-ions, de voitures sont les moins polluantes de Polynésie car elles sont recyclées en France, soit pour une nouvelle vie domestique,ou « craquées »pour récupération éléments qui la composent dans la proportion de 94à96%. voilà,il vaut mieux se renseigner sur le sujet, avant de déballer des inepties.
    M.D

    • maraamu
      11 décembre 2019 à 13h59 — Répondre

      Les batteries utilisées par les voitures ne sont pas toutes à base de Li-ion, il y a aussi les plomb-acide et les NiMH (nickel-hydrure métallique). Et s’il faut transporter ces batteries jusqu’en France pour qu’elles soient recyclées il semble que leur transport vers ces centres de recyclage annule les bénéfices.

      Le gouvernement a-t-il une politique de non pollution?
      Il faudrait mettre en place une sorte de consigne sur l’achat des produits polluants afin que cela incite leurs propriétaires à passer par la filière recyclage et non par la filière « dans la nature et de préférence pas dans ma cour ». De plus si on obligeait les fabricants de ces produits de faire en sorte qu’ils ne deviennent pas obsolètes au bout d’une année, l’argent récolté pourrait faire des intérêts et servir à financer les centres de traitements.
      L’argent c’est le nerf de la guerre, si on ne tape pas au porte-monnaie de ceux qui polluent et si on ne les incite pas financièrement à faire des efforts la terre continuera d’être polluer.
      Les vallées devraient toutes avoir une police pour qu’elles ne soient pas le théâtre de vandalismes écologique, sonore, etc…

      Nos richesses sont notre océan, nos îles avec leurs vallées, leurs lagons, leurs flores, leurs faunes et le sourire et la gentillesse de ses habitants. Alors ayons assez d’humilité, de courage et de volonté pour que la Polynésie redeviennent un paradis.
      Il est facile de détruire quelque chose, il est plus difficile et parfois impossible de la réparer.

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