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Moetai Brotherson veut faire reconnaître le vote blanc

© FB Moetai Brotherson

Le député Tavini, Moetai Brotherson, annonce à Radio 1 qu’après sa proposition de loi sur l’inéligibilité des élus condamnés pour des atteintes à la probité, il compte également déposer une proposition de loi destinée à prendre en compte le vote blanc et l’abstention dans les élections.

Lors des dernières législatives en Polynésie française, le taux d’abstention était de 54% sur la première circonscription, de 55% sur la deuxième, et d’un peu plus de 49% sur la troisième. Un taux record déjà observé lors de la dernière présidentielle. La question du vote blanc et de la prise en compte de l’abstention s’était d’ailleurs largement invité au cours de cette campagne.

Et après sa proposition de loi proposant l’inéligibilité à vie des élus condamnés pour des atteintes à la probité, le député Tavini, Moetai Brotherson, a annoncé à Radio 1 que la reconnaissance du vote blanc et de l’abstention serait sa prochaine proposition législative à l’Assemblée nationale. Moetai Brotherson souhaite que cette proposition de loi soit applicable à toutes les élections. Mais il ne veut pas s’arrêter à la prise en compte des votes blancs, il entend demander l’invalidation des élections lorsque le vote blanc récolte la majorité des suffrage, comme dans certains pays d’Amérique latine.

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7 Commentaires

  1. Taaroa
    31 janvier 2018 à 17h20 — Répondre

    Des thèmes en ligne avec les revendications des citoyens mécontents mais qui concrètement ne se traduira pas au niveau de la représentativité. Brotherson donne ainsi l’illusion d’être hyperactif et à l’écoute alors qu’il s’agit de mesures populistes n’ayant aucun impact sur les priorités emploi, logement, pouvoir d’achat et sécurité. Moulin à vent de lubies gauchistes, il renouvelle la vaniteuse suffisance de la bulle intellectuelle gauchiste coupée des réalités qui a mené le Venezuela, la Russie et l’Algérie dans la faillite.

  2. MDR
    31 janvier 2018 à 23h33 — Répondre

    Il serait donc en désaccord avec son parti d’origine, qui est contre les blancs à Tahiti?

  3. ERIC
    1 février 2018 à 6h16 — Répondre

    Il faut arrêter de brasser de l’air, car ce qu’il fait actuellement ne cencerne que les personnels politiques.
    Tu n’a pas été mis à ce poste pour ce genres de problèmes à régler, mais plus pour défendre et faire avancer le quotidient dès Polynésiens ( la vie chère, l’emploi, logement, l’indivision de terre, les transports, l’éducation, le réchauffement climatique, la santé.. etc)
    A croire que avec Lana, vous ne voyez que vos nombrils.

  4. Wallace
    1 février 2018 à 7h45 — Répondre

    Taaroa, je suis tout à fait d’accord avec votre réflexion !

    Au moins ça aura appris à ceux qui ont crû qu’il allait travailler à l’assemblée nationale pour le bien du pays et qu’il allait comme par magie régler tous les problèmes de la Polynésie, qu’un indépendantiste à l’assemblée nationale profitera de toute la manne financière que lui offrira cette dernière, et utilisera uniquement ses entrées dans le but d’obtenir gain de cause c’est à dire leur idéale indépendance. en fait, Brotherson est un illusionniste qui tente d’endormir la nouvelle génération d’électeur en laissant croire aux plus naïfs qu’il s’active pour préparer leur futur mais il n’en est rien, leurs grand rêve c’est d’envoyer ce pays à l’indépendance et de régner sur le peuple. Mais je pense que les parents responsables que nous sommes, leur montreront le vrai chemin de leur futur le jour des élections. Le peuple polynésien a goûté une fois et il ne veut pas une deuxième fois et il l’a démontré lors des dernières élections territoriales. Même si ce n’est pas parfait aujourd’hui, depuis la dernière élection territoriale notre pays est à nouveau entrain de se reconstruire et va beaucoup mieux et ira encore beaucoup mieux dans les années à venir à condition de ne pas donner l’occasion à ceux qui veulent détruire ce pays d’y siéger.

  5. Pirouette
    1 février 2018 à 12h34 — Répondre

    Bien que ma sensibilité politique ne soit pas de ce bord (indépendantiste), je ne peux qu’approuver cette tentative de faire reconnaitre le vote blanc. Malheureusement on ne peut constater que, depuis de nombreuses années, l’électorat abstentionniste / vote blanc est devenu le premier parti, aussi bien au niveau local que national, sans pouvoir être représenté. Le vote blanc signifie que les 2 candidats en lice ne conviennent pas à la majorité et permet également à l’électeur de ne pas voter par défaut. Actuellement certains candidats peuvent être élu avec 15% à 20% de l’électorat, ce qui pose un problème de démocratie. Ramenée à l’échelle locale, on peut imaginer que la prise en compte du vote blanc entre 2003 et 2014, aurait peut-être évité une valse entre les 2 présidents de l’époque.

    • 1 février 2018 à 14h04 — Répondre

      Bonjour, précisons bien que c’est le taux « d’abstention », les électeurs qui ne sont pas allés voter, qui a atteint près de la moitié du corps électoral lors de la dernière présidentielle et des dernières législatives en Polynésie française. Le « vote blanc », les électeurs qui ont déposé un bulletin blanc dans l’urne, a atteint 1,6% aux 2nd tour de la présidentielle et 0,9% au 2nd tour des législatives.

  6. POO INO
    3 février 2018 à 13h24 — Répondre

    Si nos politiques ont tous le courage pour qu’un véritable renouvellement de la classe politique puisse s’opérer … il suffit qu’à l’APF les représentants soient déjà à la même enseigne que le Président du Pays : 2 mandats et puis s’en vont !!!
    Mais c’est utopique … chacun se complaisant … y a qu’à voir la moyenne d’âge !!!

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