Roland Oldham © Cédric VALAX

L’association de défense des essais nucléaires, Moruroa e tatou, a diffusé lundi matin les courriers révélés la semaine dernière par Radio 1 sur le retour possible de l’ancien délégué au suivi du nucléaire Bruno Barrillot. L’association a rencontré le président Edouard Fritch sur ce sujet et doute que Bruno Barrillot accepte de revenir pour « régler les petits problèmes au Tahoeraa ».

Premier problème pour le président de Moruroa e tatou, Roland Oldham, l’une des conditions du retour de Bruno Barrillot est la remise en place du conseil d’orientation pour le suivi des conséquences nucléaires (COSCEN). Or, il revient au président du pays, Edouard Fritch, de prendre cette décision par arrêté. Roland Oldham mise peu d’espoir sur cette remise en place du COSCEN, puisque ce même président Edouard Fritch a été tenu à l’écart du projet de résolution sur le nucléaire voté en décembre dernier à l’assemblée.

Interrogé lundi matin, le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, assure de son côté avoir eu des contacts directs avec Bruno Barrillot. « Laissez-nous travailler. Attendez que les choses se réalisent », répond-t-il lorsqu’on l’interroge sur la remise en place du COSCEN.

Interrogé hier, Edouard n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Selon une source proche de la présidence, Edouard Fritch est loin d’être insensible au dossier mais estime qu’il faudrait réfléchir à une autre structure que celle du COSCEN.