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Ni Cardella, ni Paofai pour le pôle de santé privé

Le ministre de la Santé, Jacques Raynal. © Radio 1

La commission d’organisation sanitaire (Cos) était réunie mardi pour se prononcer sur le projet de pôle privé unique de santé. Les professionnels de santé devaient choisir entre le projet de la clinique Paofai et celui de la clinique Cardella. Finalement, au terme d’une journée complète de discussions, la commission n’a pas pu faire son choix. Elle a décidé de relancer un appel à projet plus détaillé concernant les besoins du Pays.

Le pôle privé unique de santé devra attendre. Mardi, la commission d’organisation sanitaire n’a « pas pris position, n’a pas pu trancher » entre les deux projets présentés pour réaliser ce pôle. La clinique Paofai et la clinique Cardella avaient toutes deux répondu à l’appel à projet lancé en mai dernier par le Pays. Un appel à projet demandé par le schéma d’organisation sanitaire (Sos) adopté en février 2016 et qui prévoit la création d’un pôle privé unique, afin de faire des économies et de moderniser les structures médicales.

D’un côté, la clinique Paofai défend son projet de pôle de santé installé en face de son emplacement actuel, sur le terrain appartenant à la CPS. De l’autre, la clinique Cardella a son projet Mana Ora dont l’implantation est prévue derrière la mairie de Punaauia. Problème, aucun accord entre les deux cliniques n’a été possible pour présenter un projet commun. Finalement, ni l’un, ni l’autre des deux projets n’a réussi à convaincre la commission. « Chacun avait ses avantages, chacun avait ses inconvénients », explique le ministre de la Santé, Jacques Raynal. « Donc nous projetons de modifier la façon dont on a préparé l’appel à projet, et de redéfinir de façon plus précise les besoins du Pays ».

Un nouvel appel à projet va être lancé « dans le premier semestre 2018 », précise Jacques Raynal. Le pôle privé va donc prendre du retard, alors qu’il est préconisé depuis 2016. Mais pour le ministre, ce n’est pas un problème : « quand un projet doit avoir un durée de vie de 40 à 50 ans, un retard d’un an ou deux ce n’est pas le plus important ». Le plus important, selon Jacques Raynal, c’est la compatibilité du projet avec les fameuses recommandations du schéma d’organisation sanitaire. Le futur appel à projet tentera de s’en rapprocher le plus possible.

Ce temps supplémentaire pour répondre à l’appel à projet permettra peut-être aux deux cliniques de s’entendre. En effet, qui dit pôle privé unique dit disparition des cliniques existante. « Le jeu est dans les mains des acteurs privés », prévient Jacques Raynal.

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