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L’ancienne journaliste et fondatrice de la fondation K d’urgences, Christine Kelly, était en visite au centre d’accueil Pu o te hau de Pirae mardi matin. Deux ans et demi après sa première visite, Christine Kelly a fait un nouveau don de 600 000 Fcfp en faveurs des femmes battues. Cette somme sera consacrée aux formations des femmes pensionnaires.

Deux ans et demi après sa première visite, l’ancienne journaliste et membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Christine Kelly, était une nouvelle fois reçue mardi matin au centre d’accueil Pu o te hau de Pirae par le conseil des femmes de Polynésie. Ce centre d’hébergement peut accueillir une quarantaine de femmes battues et leurs enfants pour une durée de trois mois. En ce moment, onze femmes et treize enfants y logent. Christine Kelly est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment au travers de sa fondation K d’urgences. Cette fois-ci, elle revient avec ses parents mais aussi sa fille, adoptée en Polynésie. C ce qui fait dire à l’ancienne journaliste que la Polynésie est son « deuxième pays ».

Lors de sa première visite, Christine Kelly avait fait don d’un chèque de 600 000 Fcfp. La fondatrice de K d’urgences a tenu à suivre l’utilisation de cette somme. Et c’est très satisfaite qu’elle a renouvelé ce don mardi matin.

C’est le conseil des femmes de Polynésie qui est chargé de s’occuper du centre d’hébergement. Le Pays verse 48 millions de Fcfp au conseil pour son fonctionnement. Mais c’est au conseil des femmes de prendre en charge les formations et activités proposées aux femmes et aux enfants. D’où l’importance de ces dons privés, comme l’explique la présidente du conseil des femmes et élue UPLD à l’assemblée, Minarii Galenon.

Le conseil des femmes ambitionne maintenant de créer un centre de la femme basé sur l’éducation et les échanges intergénérationnelles.

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