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Nouvelle grève à La Dépêche de Tahiti

Les différentes sociétés liées à La Dépêche de Tahiti sont touchées par un nouveau mouvement de grève depuis jeudi matin. Les grévistes dénoncent principalement des retards dans le versement des salaires.

Quatre des sociétés liées au quotidien La Dépêche de Tahiti -l’imprimerie, la régie publicitaire, la centrale de diffusion et la société La Dépêche- sont entrées en grève jeudi matin à l’appel principalement de la CSIP. Les préavis de grève ont en fait été déposés vendredi dernier par l’intersyndicale, dans le cadre de la grève générale contre la réforme des retraites, mais à la différence du mouvement général, ils n’ont pas été levés.

Contacté jeudi, le syndicaliste de la CSIP, Cyril Le Gayic, explique que les revendications portent sur des problèmes de retard dans le versement des salaires et sur les conditions du déménagement du personnel de l’immeuble Sarateva vers le bâtiment de La Dépêche. En novembre dernier, une grève avait empêché la publication du quotidien pendant une semaine. Elle portait sur les conditions de l’externalisation du service de l’imprimerie. « Cette question n’est plus d’actualité », assure Cyril Le Gayic.

Selon le syndicaliste, aucune négociation n’est prévue pour l’heure. La direction ne souhaite pas s’exprimer pour le moment. En interne à La Dépêche, on craint que la forte proportion de grévistes à l’imprimerie ne compromette la sortie du quotidien ce vendredi. Une édition qui doit pourtant être la première Dépêche du vendredi-samedi-dimanche, depuis l’arrêt des éditions du week-end révélée par TNTV il y a quelques jours.

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1 Commentaire

  1. Chaval
    23 février 2018 à 5h28 — Répondre

    Ça sent la fin depuis déjà quelques années, peu à peu les cadres s’en vont ou sont remerciés, l’effectif se réduit comme peau de chagrin, la Dépêche est en danger de mort. L’information sur papier est appelée à disparaitre tôt ou tard. J’y ai travaillé comme journaliste (sportif) durant 25 ans, et j’en garde un excellent souvenir, mais j’ai senti au fil du temps une dégradation inéluctable des conditions de travail et de la qualité de l’information. Dommage car comme les « Nouvelles », ce quotidien cher aux Polynésiens va peu à peu s’éteindre.

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