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Nouvelle hausse des cotisations retraite au 1er janvier

Pour la cinquième année consécutive, le taux de cotisation de la retraite tranche A a augmenté au 1er janvier. Il est passé à 21,36% pour 2019 : 14,24% pour la part patronale et 7,12% pour la part salariale. Sur cinq ans, la perte de revenu net pour les salariés au Smig est de 1 636 Fcfp par mois.

Les cotisations retraite ont augmenté à nouveau au 1er janvier 2019. Le taux de cotisation de la tranche A de l’assurance vieillesse augmente de 0,51 point pour passer de 20,85% du salaire brut en 2018 à 21,36% en 2019, comme le résume la Caisse de prévoyance sociale.

Les cotisations pour la retraite tranche A étant aux deux tiers payées par les employeurs, et pour le tiers restant par les salariés, la hausse du taux de cotisation est calquée sur ces proportions : +0,33% pour la part patronale, et +0,16% pour la part salariale.

Le plafond de la tranche A est par ailleurs relevé de 1 000 Fcfp, passant à 259 000 Fcfp à partir du 1er janvier 2019. La tranche A concerne donc les revenus bruts compris entre 0 et 259 000 Fcfp, soit l’ensemble des salariés de la Polynésie française.

Dans le tableau de la CPS, on trouve aussi la création de la nouvelle « contribution exceptionnelle pour l’assurance maladie », une nouvelle cotisation patronale de 0,75% dans le but de réduire le déficit de l’assurance maladie, compensée par la baisse de 0,80% de la cotisation patronale pour les prestations familiales.

Cinq années de hausse continue de la cotisation « retraite tranche A »

Pour un salarié touchant le Smig (152 914 Fcfp brut), la hausse de la cotisation salariale (+0,16%) pour la retraite tranche A représente 245 Fcfp par mois, soit 2 940 Fcfp sur un an, si on ne regarde que la hausse au 1er janvier 2019.

Mais c’est en fait la cinquième hausse en cinq ans des cotisations retraite. Le taux des cotisations de la tranche A était de 18,15% en 2014 (parts patronale et salariale cumulées), avant d’être porté à 19,02% en 2015, 19,83% en 2016, 20,34% en 2017, 20,85% en 2018 et 21,36% en 2019. La part salariale est passée de 6,05% en 2014 à 7,12% en 2019.

En cinq ans, puisque le Smig n’a pas augmenté pendant la même période, le montant de la cotisation salariale pour la retraite tranche A est donc passé de 6,05% (9 251 Fcfp par mois) à 7,12% (10 887 Fcfp par mois). En cinq ans, la perte de revenu net pour les salariés au Smig est donc de 1 636 Fcfp par mois, soit 19 632 Fcfp par an.

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4 Commentaires

  1. Johnny
    2 janvier 2019 à 22h57 — Répondre

    Et si on arrêtait de verser la tranche B à celles et ceux qui sont partis en 1996 et juste après sans avoir jamais cotisé 1 rond ? On leur paie une complémentaire retraite gratos !?!?!

    • moana
      3 janvier 2019 à 12h27 — Répondre

      tout à fait d’accord avec toi. …n’est ce pas mr vernier qui en profite de manière éhonté et qui demande aux cotisants actuels de travailler plus longtemps et de cotiser plus. shame.

  2. Marae
    3 janvier 2019 à 16h12 — Répondre

    Pour un smicard cela fait un revenu net par mois de 142027 f. Si l’on retire 60 000f pour le loyer de la maison plus 7000f d’electricité, internet 6100f,le téléphone 3000f le téléphone mobile5000f cela fait un total de dépenses par mois de 81100f. Il faut rajouter 20 000f d’essence pour la voiture, 5000f pour la cantine des enfants, total dépense: 106100f. Il reste 35927f pour le ma’a. On ne va pas bien loin avec ça. Surtout que le ma’a coûte très cher ici. Dur dur les fins de mois……

    • Roger
      4 janvier 2019 à 17h04 — Répondre

      La réforme de la retraite est un faux débat, le vrai problème c’est la cherté de la vie qui a commencé avec l’arrivée du CEP et des fonctionnaires d’État surpayés et l’escalade des salaires pour aligner les fonctionnaires territoriaux et que l’on doit à tous nos syndicats de pacotille qui ont laissé filer l’inflation sans penser aux conséquences qui nous tombent dessus actuellement. Eux aussi profitent des points tranche B gratis puisque ce sont eux qui ont dirigé la CPS et voté ces réformes au sein du conseil d’administration
      Les salariés actuels ont des espérances de vie supérieures à celles des retraités actuels et ça il ne faut pas l’oublier.ils travailleront donc un peu plus longtemps mais ils vivront beaucoup plus longtemps. Pour qu’ils puissent avoir une future retraite décente il fallait absolument réagir. Les réformes doivent être faites dans le respect des droits des salariés anciens et actuels et cela ne pourra se faire que par le contrôle du Comité d’orientation et de suivi des retraites COSR où le secteur civile associatif et les retraités seront enfin représentés et veilleront au grain

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