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Nucléaire : « Soyons sereins, faisons des recherches »

© Cédric Valax

Une semaine après la diffusion du rapport du pédopsychiatre, Christian Sueur, sur les « conséquences génétiques des essais nucléaires », l’association Moruroa e tatou et l’Eglise protestante Maohi ont tenu une conférence de presse commune, mercredi matin, pour demander au Pays de mener des études sur le sujet.

L’association de défense des vétérans du nucléaire, Moruroa e tatou, et l’Eglise protestante maohi ont tenu mercredi matin une conférence de presse commune, une semaine après la publication, par le quotidien national Le Parisien, des conclusions du rapport du pédopsychiatre, Christian Sueur, sur les « conséquences génétiques des essais nucléaires ». Pour le président de Moruroa e tatou, Roland Oldham, il faut aujourd’hui « dépasser la polémique » autour du rapport et de sa réception par les autorités de l’Etat et du Pays et « s’intéresser scientifiquement à cette question ». Roland Oldham affirme que si Moruroa e tatou avait « des doutes, des soupçons » sur un lien entre les retombées nucléaires et le nombre de malformations génétiques, le rapport du Dr Sueur vient les renforcer.

Le président de Moruroa e tatou et l’Eglise protestante demandent aujourd’hui au Pays de mener des enquêtes dans les îles pour recenser au moins les cas de cancers et les malformations. Roland Oldham estime que pour ramener de la « sérénité » sur le sujet du nucléaire, il faut mener ces études.

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1 Commentaire

  1. Toto
    31 janvier 2018 à 20h22 — Répondre

    Il y a forcement une corrélation entre les essais et l’accroissement des malformations et maladies en Polynésie depuis les essais nucléaires, que ce soit par contamination directe (exposition lors des tirs) ou par transmission héréditaire. Les gens ne sont pas arreté de se reproduire en Polynésie lors des tirs nucléaires … A la base, le peuple polynésien est issue de la selection naturelle. Seuls les plus forts survivaient. Il faut arreter de faire l’autruche et que tous prennent leurs responsabilités.

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