ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT

« On ne pille pas les vallées »

© Cédric Valax

© Cédric Valax

Accusés de saccager les rivières par les associations de protection de l’environnement, les professionnels réunis au sein de la Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics ont réagi lundi matin. Ce syndicat qui rassemble 23 des 50 entreprises concernées par les curages de rivières et la récolte d’agrégats a réunis la presse pour faire entendre sa voix.

Ils ne veulent plus être la tête de turc des écologistes. Accusés de pillage et de saccage des rivières et des vallées pour extraire des agrégats, les professionnels du secteur veulent redorer leur blason. Secrétaire de la Chambre syndicale des métiers du génie civil et des travaux publics, Jean-Marc Bernière rappelle que les curages des rivières sont des missions d’ordre publique qui répondent aux besoins de protection des berges et donc de la population. Des missions très réglementées explique t’il dont le bénéfice, les agrégats, servent également à pourvoir aux besoins du pays en terme de construction.

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/08/Berniere.mp3″ config= »default » playerid= »178021″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/08/JeanMarc-Berniere_CDC6835.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

S’il y a pu avoir des dérives, la chambre syndicale explique que ce n’est plus le cas maintenant, en tout cas pas parmi ses membres dont ne fait pas partie l’entreprise qui a procédé au curage de la Taharuu précise quand même le syndicat. Il se dit favorable à l’élaboration d’un code de bonne conduite à condition que celui-ci soit un critère pris en compte lors des appels d’offres, qu’elle soit adaptée à la Polynésie et appliquée à tous.

Article précedent

86 armes et 3 812 munitions déposées en Polynésie

Article suivant

Les défenseurs des rivières investissent Papeete

1 Commentaire

  1. simone grand
    1 septembre 2015 à 7h31 — Répondre

    Qu’est-ce que ça serait s’il y avait volonté de pillage et de saccage. On n’ose l’imaginer.

Laisser un commentaire

PARTAGER

« On ne pille pas les vallées »