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« On veut tout simplement le retrait de la réforme »

L’intersyndicale maintient sa demande de retrait pur et simple de la réforme des retraites. Elle appelle à la mobilisation ce matin à Tarahoi, à l’ouverture de la session extraordinaire.

A la veille de son appel à la grève générale et à la mobilisation, l’intersyndicale CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe rima et Cosac maintient plus que jamais sa demande de retrait du projet de loi du Pays réformant la retraite. Les confédérations syndicales estiment que même après trois ans de discussion sur cette réforme, les ajustements pris en compte par le gouvernement à leur demande n’ont été faîtes « qu’à la marge » du texte.

« C’est tout qu’il faut réformer ». La secrétaire générale de Otahi, Lucie Tiffenat, répète que les syndicats souhaitent une réforme plus globale de la protection sociale généralisée, et pas uniquement le texte sur la retraite. Selon les syndicats, la mise en place du médecins référents ne permettra pas d’économie car elle « ne concerne actuellement que les longues maladies qui sont prises en charge à 100% ». L’intersyndicale souhaite que le médecin référent soit mis en place pour tous les cotisants. Selon Lucie Tiffenat, cette proposition a été rejetée par le ministre de la Santé, Jacques Raynal. « A qui cela profite ? Aux médecins. Le ministre de la Santé a aussi des intérêts dans certaines petites structures qui s’occupent de la santé ». Autre refrain des syndicats repris par la secrétaire générale de Otahi, la création d’emploi sauvera les retraites.

Refus du conseil d’orientation des retraites

Selon l’intersyndicale, les patrons « comprennent le mouvement initié par les salariés » mais « sont favorables » à la réforme du gouvernement. Un point cependant rassemble les partenaires sociaux, celui de la composition de conseil d’orientation des retraites. L’intersyndicale refuse que cette commission « soit présidée par l’Agence de régulation sanitaire et sociale (ARASS) ». Comme à la CPS, elle souhaite que les partenaires sociaux, eux-mêmes, la préside en alternance pour éviter que « la politique mette la main sur ses décisions ».

Les paramètres de la retraite dans des loi du Pays

L’intersyndicale demande également que l’âge de départ à la retraite soit inscrit dans une loi du Pays. « C’est inadmissible pour l’ensemble des salariés que le gouvernement décide seul pour nous ». L’intersyndicale dit craindre que les décisions ayant trait aux retraites, ou aux cotisations, se prennent par simples arrêtés en conseil des ministres. « C’est un danger », affirme Lucie Tiffenat.

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3 Commentaires

  1. Pito
    15 février 2018 à 7h52 — Répondre

    Quelle belle brochette de rigolos ?

    • Taaroa
      15 février 2018 à 9h08 — Répondre

      Je ne suis pas sûr qu’ils rigolent ni qu’ils fassent rigoler tout le monde …

  2. Pierre André
    15 février 2018 à 9h15 — Répondre

    HORS SUJET : la parité n’est pas à l’ordre du jour chez les syndicalistes polynésiens qui préfèrent tout casser plutôt que construire l’avenir. On est plutôt macho dans ce milieu. une femme pour sept hommes…

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