ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ

Onze nouveaux gardiens de la paix partent pour Nîmes

IMG_6717

Le chef du secrétariat général pour l’administration de la police, Anthony Boukoucha, et le responsable du centre régional de formation de la police, Luc Roattino, avaient convié la presse aujourd’hui pour présenter les lauréats du concours de gardiens de la paix qui s’était déroulé en septembre 2014.

Sur les 480 candidats à avoir passé le concours cette année, 11 candidats ont finalement été retenus après les deux épreuves écrites, les deux épreuves de sport, le parcours de gestion du stress, l’épreuve de questions interactives, l’épreuve de langues étrangères et l’oral de motivation. La plupart d’entre eux étaient déjà des adjoints de sécurité et ont passé le concours « en interne » en bénéficiant d’une préparation. Seuls deux des 11 candidats retenus s’étaient présentés en externe. Tous incorporeront, le 1er septembre, l’Ecole nationale de Police de Nîmes pour une formation d’un an. Ensuite, ils seront fonctionnaires stagiaires pendant encore un an dans leur service. Durant ces périodes de stages, les gardiens de la paix seront soumis à un contrôle continue avec des épreuves tous les mois et demi et la pression de se faire exclure en cas d’échec… Après ces deux ans de stage, ils devront tous effectuer 8 à 5 ans de service en métropole. La plupart d’entre eux seront d’ailleurs affecté en Île de France où « il y a le plus de besoin », comme le souligne le capitaine Luc Roattino.

La vocation, c’est aussi et surtout ce qui motive les jeunes à se présenter au concours de gardien de la paix. Keny Taumihau, 26 ans, a passé le concours en interne après avoir été adjoint de sécurité pendant trois ans.

Bryan Lifont, l’un des candidats externes, a quitté son travail de juriste dans l’administration pour poursuivre le métier qui l’a « toujours fais rêver »

Cette année le concours de gardiens de la paix qui se déroulera en septembre compte 443 inscrits. De quoi trouver une nouvelle promotion pour représenter la Polynésie dans la police nationale. Les policiers polynésiens ont d’ailleurs très bonne réputation en métropole où ils sont décrits comme des policiers « très sérieux, systématiquement contents de leur métier et impliqués dans leurs missions au quotidien ».

Article précedent

Les caméras de Arue opérationnelles lundi

Article suivant

JOURNAL DE 12:00, LE 06/08/15

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Onze nouveaux gardiens de la paix partent pour Nîmes