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Opération de « grande ampleur » au Mali

Une opération de « grande ampleur » est en cours au Mali. © Reuters

Les forces françaises, maliennes et onusiennes tentent d’éviter une résurgence des « mouvements terroristes ».

L’INFO. Une opération de « grande ampleur » est en cours actuellement au Mali, associant la France, les forces armées maliennes et la Minusma (Force de l’ONU au Mali), pour « éviter (une) résurgence » de « mouvements terroristes », a indiqué jeudi à la presse le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises. Petit à petit, les djihadistes ont en effet reconstitué leurs forces, tout en changeant de méthode.

« Éviter (une) résurgence » de « mouvements terroristes ». « Nous avons engagé, avec l’armée malienne et la Minusma (Force de l’ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger », a-t-il dit. L’objectif de cette opération, baptisée « Hydre », « est de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (…) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées (…) pour participer à la stabilité du pays », a ajouté le colonel Jaron, en assurant qu’il ne s’agissait pas d’une réponse aux attaques menées récemment par des éléments jihadistes.

© Max PPP

© Max PPP

600 soldats français. 600 soldats français sont engagés dans cette opération, qui mobilise en tout 1.500 militaires, selon les informations d’Europe 1. L’opération, planifiée de longue date, a débuté dimanche, dans le nord-est du pays.

Des attaques des djihadistes. Depuis cet été, les djihadistes ont reconstitué leurs « katibas ». Ils seraient de nouveau 2.000, comme en janvier, quand la France a lancé l’opération Serval au Mali. Environ 600 d’entre eux avaient été tués, mais des nouvelles recrues seraient venues de tout le Maghreb. Et depuis trois semaines, ils sont passés à l’action, avec des attaques à Tombouctou, à Gao et, mercredi, à Tessalit, dans le nord-est du pays.

Une nouvelle stratégie. Les djihadistes ont changé leur stratégie : finis les gros QG et les campements de plusieurs centaines d’hommes. Ils privilégient désormais le harcèlement et les raids surprises menés par quelques pick-ups. Leur but : entretenir un climat de peur. « A chaque fois, il s’agit d’opérations terroristes, c’est-à-dire la volonté de frapper les esprits », explique le colonel Jaron au micro d’Europe 1, décrivant la dernière attaque en date : « hier [mercredi] matin, aux alentours de 9h45 à Tessalit, une attaque a été menée, vraisemblablement un véhicule suicide ainsi que deux ou trois terroristes qui auraient été porteurs de ceintures d’explosifs, sans avoir forcément une capacité à engager un combat dans le temps », décrit-il.

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Source : Europe1

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