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Ori Tahiti : « Il faut arrêter de se regarder le pito, il faut travailler ! »

Stage international de ori Tahiti © Vaite Urarii Pambrun

Stage international de ori Tahiti © Vaite Urarii Pambrun

Cela fait un peu plus de cinq ans que le conservatoire artistique organise ce stage international de ori Tahiti à raison de deux fois par an. A ce jour près de 300 stagiaires l’ont suivi. 50% des stagiaires viennent du Japon, des Etats Unis, ou encore du Mexique.

Fabien Dinard, directeur du conservatoire, estime qu’en Polynésie nous n’avons pas « les moyens d’exporter notre savoir faire à l’extérieur, donc nos stagiaires viennent au conservatoire et nous espérons qu’à travers les enseignements qu’elles vont recevoir, elles soient les ambassadrices afin de transmettre au mieux ce qu’on va leur enseigner quand elles rentreront dans leur Pays ».

Fabien Dinard met également en garde les troupes du Pays : «Depuis quelques années je vois qu’il y a une nette progression du ori tahiti dans ces pays, le niveau est même excellent. La preuve, la dernière compétition de solo et de mehura c’est un groupe américain qui a gagné le concours devant les tahitiens. Il faut se réveiller, il faut arrêter de se regarder le nombril, le pito il faut travailler ». Il est au micro de Vaite Urarii Pambrun :

 

 

Vaihere s’est inscrite à ce stage pour : « se ressourcer et je compte faire les cursus des 6 niveaux pour apprendre les nouveaux pas ».

Quant à Olivier, c’est son épouse qui arrive elle de Singapour : « Pour pouvoir enseigner le ori Tahiti encore plus dans le respect des valeurs (…) et c’est aussi l’opportunité d’avoir le diplôme(…) parcequ’à Singapour ils sont très diplôme. »

 

Pour cette session, elles sont près d’une quarantaine à s’être inscrites. Outre les pas de base du ori Tahiti, elles devront aussi pratiquer les percussions traditionnelles et le ukulele, avant de passe leur examen vendredi prochain.

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