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Pannes et manque de balises : une signalisation maritime dégradée

Le constat fait par le gouvernement en conseil des ministres est assez inquiétant pour les navigateurs : la signalisation maritime est dans « une situation fortement dégradée générant des risques importants pour les usagers et la navigation en Polynésie ».

La signalisation maritime est dans « une situation fortement dégradée générant des risques importants pour les usagers et la navigation en Polynésie », est-il noté dans le compte-rendu du conseil des ministres. Notamment dans les atolls éloignés où les capitaines des goélettes signalent des absences et des pannes des balises. Le gouvernement espère répondre aux exigences de sécurité de la navigation locale et internationale, à l’horizon 2025, et améliorer la qualité du service rendu au public.

Mais pour atteindre ces objectifs, il faudra « remettre les moyens à niveau » et « actualiser les concours financiers et techniques de l’État au titre de ses propres compétences et au soutien de celles exercées par la Polynésie française », autrement dit le Pays espère obtenir de l’aide financière de l’État pour redynamiser la subdivision des phares et balises, actuellement dans « une situation difficile ». Ce service a produit « un effort très important depuis 2018 pour freiner la dégradation du parc des balises existants, mais la faiblesse des moyens dont dispose la subdivision ne lui permet pas d’assurer la remise en état et la bonne gestion de l’intégralité du parc de balises de la Polynésie française. De ce fait, subsistent des risques importants pour la navigation ».

Le gouvernement a donc listé les orientations à prendre : renforcer la subdivision phares et balises par des agents jeunes que l’équipe en place pourrait former avant leurs départs à la retraite ; solliciter le concours financier et technique de l’État et de ses établissements publics spécialisés afin de disposer d’une dotation au niveau des besoins en fonctionnement, et assurer le besoin en formation et la montée en compétence des agents de la subdivision des phares et balises ; renouveler le parc de navires, du matériel de travaux sous-marin, et de l’atelier de préfabrication de balises ; disposer de locaux de stockages adaptés et de nouveaux bureaux pour l’équipe renforcée ; prescrire les mesures de signalisation maritime (établissement, modification, suppression) relevant de notre compétence après avis de la commission nautique locale ; clarifier la répartition des compétences géographiques et matérielles État – Polynésie française et de mieux coordonner, par voie conventionnelle, la répartition des compétences entre l’État, la direction de l’Équipement et le port autonome de Papeete.

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