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Papeete, Faa’a et Punaauia se projettent sur la gestion des déchets

Crédit : Mairie de Faa'a

Crédit : Mairie de Faa’a

Une intercommunalité Papeete-Faa’a-Punaauia pour gérer l’assainissement des eaux usées et le traitement des déchets ? C’était le coeur des discussions mardi matin à la mairie de Faa’a entre les trois tavana des trois plus grandes communes de Polynésie.

Les tavana de Punaauia et Papeete, Rony Tumahai et Michel Buillard, ainsi que certains de leurs conseillers étaient invités mardi matin à la mairie de Faa’a pour évoquer la mise en place de partenariat en ce qui concerne l’assainissement des eaux usées et le traitement des déchets. Le ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, était lui-aussi présent lors de cette réunion. Selon le maire de Faa’a, Oscar Temaru, c’est d’ailleurs le ministre qui est à l’origine de ce projet. Ministre qui a annoncé qu’un programme de recensement et de réhabilitation des dépotoirs sauvages avait été lancé, y compris sur Faa’a : « On ne peut pas oublier que Faa’a a rendu service à des communes voire au Pays ». Pour Heremoana Maamaatuaiahutapu, le ministère étudie la mise en place d’un schéma global du traitement des déchets pour la Polynésie. Il est donc important pour lui d’intégrer toutes les communes dans cette réflexion.

Le tavana de Papeete, Michel Buillard, affirme que « c’est déjà un grand pas de franchi (…) d’aller au-delà des clivages politiques pour ne garder que l’intérêt général ». Et le premier magistrat de Papeete d’affirmer devant l’assemblée son accord pour une « association avec Faaa concernant les eaux usées et (…) des études pour le traitement des déchets de demain ici à Faa’a ». L’élu se dit même prêt à mettre fin au contrat qui le lie à Fenua Ma, si le coût est moindre.

Une étude concernant la réduction des déchets en passant par la valorisation de la matière organique, le recyclage ou encore le réemploi des textilesa été menée à Faa’a. Pour la collecte, le foncier, ou encore les études, l’opération coûterait à la commune plus d’un milliard de Fcfp. Sur la base de 8 000 foyers, les familles auraient donc à payer entre 76 000 Fcfp et 93 000 Fcfp, selon qu’elles aient, ou pas, de subventions. Mais pour le tavana de Faa’a, pas question de faire supporter autant à la population.

 

 

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4 Commentaires

  1. simonegrand
    28 septembre 2016 à 7h56 — Répondre

    Eh oui, il est comme ça le tavana de Faaa, il préfère léser une famille de son bien patrimonial foncier pour faire le généreux à moindre frais envers la population.
    Ma grand-mère Marae dirait : Mea tarere mai! (Parasite?)

  2. microstring
    28 septembre 2016 à 11h53 — Répondre

    « Aller au-delà des clivages politiques pour ne garder que l’intérêt général ». Nos maires prendrait-ils enfin conscience de l’intérêt de leurs administrés ? Voilà qui m’étonne… 

  3. assilem
    28 septembre 2016 à 16h54 — Répondre

    Enfin ils ont compris leur rôle à jouer ! Il faut que ça continu !

  4. Teriitehau
    28 septembre 2016 à 17h12 — Répondre

    Pourquoi ne pas voir le bon côté des choses ça nous ferait des vacances !! Laissons les politiques travailler pour « l’intérêt général « , c’est leur boulot non? Préparons juste notre massue pour leurs taper sur les doigts au besoin……

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