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Para va’a : 19 espoirs de médailles pour Tahiti

À près d’un mois des Championnats du Monde de Va’a – Vitesse, l’entrainement s’intensifie pour les athlètes. Du côté des para-athlètes l’enjeu est pris très au sérieux. Avec l’ouverture d’une nouvelle catégorie (VL4), ce sont 19 titres mondiaux que la sélection tahitienne compte décrocher.

 

Stage intensif de trois jours

Pendant trois jours, la Fédération Polynésienne de Sports Adapté et Handisport a organisé un stage de 3 jours. Au programme, performances individuelles le matin en V1 dans la baie de Taaone et cohésion l’après-midi en V6 sur le Motu d’Arue.

Pour accompagner la FPSAH, le COL a apporté un soutien matériel, logistique et humain : plan d’eau, va’a officiels, bateau et rescue slide. L’objectif ? Se rapprocher au maximum des conditions réels des championnats du monde. L’occasion également les athlètes de tester leurs équipements particuliers et anticiper sur les problématiques de sécurité très différentes pour ces athlètes

Si pour les athlètes valides, la préparation à une compétition est difficile, c’est une réelle épreuve pour les para athlètes. En plus du dépassement de soi pour accéder à la performance, ils doivent gérer les difficultés liées à l’handicap, les douleurs et l’adaptation du matériel à leurs situations spécifiques. On ne peut être qu’admiratif de ces sportifs hors-normes.

 

Christian Chie Ayee – V1 PARA MEN VL2 un habitué des compétitions

Je pratique le Va’a depuis 2 ans, et je m’entraine depuis 8 mois, c’est ma première participation à un Championnat de Va’a. Mais J’ai participé à des Championnats du Monde en athlétisme (lancé de poids) et ce sont des disciplines que j’affectionne beaucoup.

 

Il a fallu adapter mon va’a, j’ai un siège ainsi que des fixations qui me permettent d’être maintenu comme il faut. Aujourd’hui j’ai testé le dispositif sur le va’a officiel, j’ai pas mal d’appui c’est plus confortable et j’arrive mieux à tenir ma rame.

 

Le choix de faire du sport doit venir de soi-même. Pendant quelques années, on s’est nous-même mis à l’écart des autres  alors que maintenant on essaye de surmonter tout cela en leur montrant que nous aussi on existe et qu’on peut faire du sport.

 (photos : Christian, athlète amputé des deux jambes)

 

Lea – V1 PARA WOMEN VL1

« Avec mon handicap je ne peux pas tenir ma rame. Dans un premier temps, on a fait une coquille pour que je sois bien installée dans le va’a et pour éviter tout problème. Après j’ai fait faire une double rame car avec une rame simple je ne pourrai pas pagayer des 2 côtés et du coup une rame double m’évite aussi de tourner en rond.

 

Aujourd’hui on voit le vrai plan d’eau avec la distance exacte et les bouées alors que sur Arue les distances sont approximatives. On peut déterminer les aléas possibles lors des championnats comme par exemple la direction du vent, la houle. »

(photos : Léa, athlète tétraplégique)

 

 

 

 

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