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Pas d’augmentation du FIP mais deux taxes communales

Dans son discours d’ouverture du 27ème congrès des maires lundi à Taravao, le président Edouard Fritch a dressé le bilan de son action en faveur des communes mais a surtout prévenu que la demande des maires d’obtenir un FIP à 25% contre 17% actuellement, de se voir attribuer une part de la DGA de 17% contre 6% actuellement et d’obtenir l’impôt foncier était « irréalisable en l’état actuel de l’économie ».

Dans son discours, Edouard Fritch a insisté sur le déblocage de 2,35 milliards de Fcfp de subventions pour soutenir les investissements communaux entre septembre 2014 et juillet 2016. Il a également évoqué le contrat de projets dédié aux communes. Mais le président du Pays a aussi opposé une fin de non recevoir aux tavana sur leur demande d’augmentation des ressources des communes : « Concernant la demande des maires pour un FIP à 25 % au lieu de 17 %, ainsi que l’attribution aux communes de 17 % de la Dotation Globale d’Autonomie au lieu des 6 %, et enfin un impôt foncier, sans diminution équivalente de la dotation du FIP, le Président a toutefois indiqué que ceci était irréaliste en l’état actuel de l’économie et de la situation financière de la Polynésie française. » Pour Edouard Fritch, il existe « quatre manières concrètes pour les communes de soutenir ou de contribuer d’une manière importante au développement économique » :

– Lancer chaque année près de 8 milliards de Fcfp de travaux d’investissement (3 milliards communes / 5 milliards Fcfp de « divers fonds d’aide »).

– Initier des projets à caractère économique, notamment avec la rétrocession des terrains militaires.

– Soutenir des projets impulsés par le Pays « comme par exemple pour le projet Tahiti Mahana Beach, à Punaauia, le projet aquacole à Hao ou encore le projet d’aménagement de l’ancien hôpital de Mamao, à Papeete ».

– Agir directement sur la consommation (salaires des agents, subventions aux associations), sur l’investissement (marchés de travaux et de prestations de service) et sur l’attractivité de leurs territoires, avec des services rendus de qualité (eau, traitement des déchets notamment).

Enfin, Edouard Fritch a annoncé une première loi du Pays relative à la fiscalité communale portant sur la création de deux taxes communales. L’une sur l’hydroélectricité et l’autre sur l’extraction des agrégats.

Avec communiqué.

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1 Commentaire

  1. yenamarre
    2 août 2016 à 7h50 — Répondre

    C est marrant, il parle de la mauvaise situation économique de la Polynésie, mais la solution c ‘est encore taxe la population par des nouvelles taxes indirectes, genre la population n’est pas dans une situation économique difficile elle.
    De plus certains projet mort nés cité plus haut concerne une poignée de communes, et les autres elles n existent pas peut être?

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