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Pas de masques gratuits, dit le gouvernement

En réponse à une question orale de la représentante Tavini Éliane Tevahitua, le ministre de la Santé a rappelé que les masques en tissu sont une protection adéquate.

Éliane Tevahitua posait ce matin à l’assemblée une question orale sur l’application des mesures barrières. « Le port du masque qui permet à nos concitoyens de se protéger et de protéger les autres est nécessaire mais il a un coût. À titre d’information, une boîte de 50 masques vendue en pharmaciecoûte 5 000 F CFP ce qui représente un coût unitaire de 100 (cent) F CFP. 100 (cent) F CFP, monsieur le président, c’est le prix de deux baguettes de pain. (…)  Ce coût doit être entièrement supporté par la collectivité au nom du principe d’égalité d’accès aux masques de l’ensemble de nos concitoyens. » 

Elle demandait également que le gouvernement rende obligatoire la fourniture de solutions hydroalcooliques dans tous les établissements recevant du public, et le nettoyage des caddies dans les grandes surfaces.

Pas besoin de « se ruer à la pharmacie, » dit Jacques Raynal

Concernant les masques, dont le port est « recommandé » mais pas obligatoire, le gouvernement n’envisage pas de distribuer des masques chirurgicaux gratuits . « Oui, effectivement le port du masque est essentiel mais il n’est pas nécessaire d’avoir à porter le masque chirurgical pour être protégé, lui a répondu le ministre de la Santé Jacques Raynal.  Le masque en tissu de modèle Afnor est maintenant largement installé (…). Nous avons également vu que les communes et les associations s’étaient organisées pour en fabriquer et les distribuer à la population. Leur efficacité n’est plus à démontrer dès lors que chaque interlocuteur en porte et qu’il est ensuite lavé à l’eau chaude. Il n’y a pas nécessité de se ruer à la pharmacie. »

Il a ensuite rappelé à Éliane Tevahitua que les mesures de prévention prévoient déjà pour les établissements recevant du public la mise à disposition du gel ou de solution hydroalcoolique, même si certains s’en acquittent plus mal que d’autres, a reconnu le ministre. « Nous avons préféré favoriser la responsabilité de chaque patron d’établissement, » a dit Jacques Raynal qui promet aussi de leur rappeler cette responsabilité.

Le ministre de la Santé doit rencontrer ce jeudi après-midi les représentants des professions libérale « pour des mesures de vigilance accrue, nous voulons accroître le réseau sentinelle », maillage du territoire par les professionnels de santé à qui il est demandé de signaler tout cas suspect d’être un cas de covid-19.

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