ACTUS LOCALESJUSTICE Les contrats et dossiers des « chargés d’études » de l’assemblée saisis Vaite Urarii Pambrun 2016-03-10 10 Mar 2016 Vaite Urarii Pambrun ©Vaite Urarii Pambrun Une perquisition a été menée jeudi matin de 8 à 12 heures dans le bureau du président de l’assemblée, Marcel Tuihani, et dans ceux des quatre « chargés d’études » du secrétariat général de l’assemblée : Manolita Ly,Ranitea Amaru, Liza Chan et Fabien Dubois. Une opération menée dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Papeete au mois de février dernier pour des soupçons de « détournement de fonds publics » dans l’embauche des ces quatre chargés d’études réputés proches du Tahoeraa. Les enquêteurs de la brigade financière de la Direction de la sécurité publique (DSP) et du Groupe d’intervention régional (GIR) ont débarqué jeudi matin à 8 heures dans le bureau du président de l’assemblée, Marcel Tuihani, pour perquisitionner l’ensemble des éléments se rapportant aux travaux des quatre « chargés d’études » du secrétariat général de l’assemblée. Selon nos informations, les contrats de travail de ces quatre fonctionnaires ainsi que leurs travaux ont été saisis par les enquêteurs pour vérifier la réalité du travail fourni. Dans cette affaire, tout est parti d’une question de l’élue RMA, Nicole Bouteau, le 11 décembre dernier. La représentante avait demandé plus de « transparence » au président Tahoeraa de l’assemblée, Marcel Tuihani, sur les missions dévolues à ces quatre employés de son secrétariat général. Des « chargés d’études » rémunérés sur un budget annuel de 39 millions de Fcfp par l’institution, parmi lesquels figure notamment l’ancienne ministre de la Solidarité de Gaston Flosse, Manolita Ly. Nicole Bouteau s’était émue de la présence de ces employés de l’assemblée « aux réunions de groupe du Tahoeraa ». Le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics » afin de vérifier si les quatre chargés d’études en question travaillaient pour l’assemblée ou pour le groupe Tahoeraa. Dans ce dernier cas, leur salaire ne peut être pris en charge par l’institution. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)