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Plus de 1 000 escales de paquebots en 2018 au fenua

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1 073 escales de paquebots en 2018 et 1 010 prévues pour 2019 sur l’ensemble de la Polynésie. À l’heure où des pays comme la Nouvelle-Zélande ou l’Australie en sont à moins de 800 escales, le fenua n’a pas à rougir de sa stratégie touristique en matière de croisières. Pour autant, les professionnels sont toujours dans l’attente du terminal croisière à Papeete pour passer à un stade supérieur.

Du 8 au 11 avril prochain, une délégation public-privé se rendra à Miami pour participer au Seatrade Global Cruise, le salon mondial de la croisière. L’occasion pour la ministre du Tourisme, le Tahiti Cruise Club et Tahiti Tourisme de faire un point sur les chiffres de la croisière en Polynésie. Des chiffres très bons selon les professionnels avec 1073 escales en 2018, la meilleure performance depuis 2012.

Plus de 2/3 des escales sont assurées par des têtes de ligne, qui partent de Polynésie, que sont l’Aranui, le Paul Gauguin et le Windspirit mais aussi des compagnies internationales comme Oceania, Ponant, Lindblad National Geographic et Holland America Line. Ce sont donc en moyenne 409 croisiéristes par escales qui ont séjourné en Polynésie, générant ainsi 12 milliards de Fcfp de retombées économiques, 25% de la part du tourisme dans l’économie polynésienne. Pour la ministre du Tourisme, ces chiffres sont le résultat de plusieurs années de mise en œuvre d’une stratégie qui va continuer de porter ses fruits.

L’année 2019 prévoit déjà 1 010 escales sur les dix destinations que propose la Polynésie. Une baisse « pas fondamentalement très grave », explique le président du Tahiti Cruise Club, Bud Gilroy. D’autant plus que la Polynésie occupe « une place prépondérante » dans le Pacifique, où la Nouvelle-Zélande opère 700 escales et l’Australie 750. Le fenua bénéficie tout particulièrement d’une stratégie commune, mise en place avec les Samoa, Tonga ou encore Fidji.

Et si la destination polynésienne est plébiscitée par les touristes et les croisiéristes, elle l’est de plus en plus pour des paquebots de plus de 2 000 passagers. Un problème pour les professionnels qui estiment que les capacités d’accueil des passagers et des équipages à terre sont limitées. Bud Gilroy estime qu’il faut faire les choses dans l’ordre et attend donc avec impatience le nouveau terminal de croisière.

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Le journal de 7h30, le 20/02/2019

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