© Nicolas PerezL’intersyndicale a réussi à mobiliser jeudi matin bien davantage que mardi dernier et que sa première marche du 15 février contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Plus de 4 000 personnes sont parties de trois points de la ville, sans jamais véritablement bloquer une circulation particulièrement calme.
L’intersyndicale a finalement mis en place trois cortèges différents jeudi matin. Le premier du stade Bambridge, le second de Aorai tini hau et le troisième du rond-point de la Marine à Fare ute. Si la mobilisation a d’abord été timide entre 6 et 7 heures, les manifestants ont débuté leurs marches dans Papeete à 8 heures avec 1 500 personnes à Bambridge, 400 à Aorai tini hau et 500 à Fare ute. Rejoints en cours de route, les trois cortèges se sont réunis vers 9 heures pour constituer un groupe compact de plus de 4 000 personnes.
Un rassemblement qui dépasse celui du 15 février et du 6 mars. De quoi réjouir le syndicaliste de la CSIP, Cyril Le Gayic, particulièrement satisfait de la mobilisation.
Si les manifestants ont été nombreux, ils n’ont pour autant pas causé trop de perturbations dans le trafic routier. En effet, l’annonce de la mobilisation a visiblement convaincu les automobilistes de rester chez eux et peu de voitures circulaient jeudi matin à Papeete. Seul le cortège qui a traversé le front de mer a bloqué intégralement la route, mais globalement aucun véritable bouchon ne s’est formé dans la journée. Malgré l’annonce d’une opération « ville morte » par l’intersyndicale, Cyril Le Gayic assure que le but n’était pas de « prendre la population en otage ».
