ACTUS LOCALESSPORTS

Polynesian Battle Games : « Ravis, même s’ils ont eu très mal »

La première édition des Polynesian Battle Games s’est clôturée ce dimanche à Black Box Tahiti dans un flot d’émotions. Sept podiums d’athlètes de cross training de haut niveau ont reçu des prize money et quelques billets d’avion pour participer à des compétitions internationales. 

Après trois jours successifs de compétition, les Polynesian Battle Games se sont achevés dimanche 17 avril à Black Box Tahiti avec la remise des prix : trois jours d’effervescence sonorisés par DJ T-Unit et les encouragements d’un public engagé. Ils se sont conclus avec sept podiums d’athlètes « tous ravis de la programmation sportive, même s’ils ont eu très mal » raconte Arnaud Kressman. La discipline du cross training connue sous le nom commercial de Crossfit associe activité cardiovasculaire, gymnastique et musculation et demande un entrainement et une hygiène de vie sans faille. Ces qualités ont été mises à l’épreuves sur les trois jours successifs de compétition des Polynesian Battle Games.

Trois jours sur trois sites différents : la formule nouvelle plaît

Vendredi les 126 athlètes inscrits ont réalisé deux Wod – Work of the Day – au camp militaire d’Arue. Puis samedi ils sont venus à bout de deux autres Wod à la piscine de Tipaerui. Et enfin dimanche, le niveau était un cran au-dessus avec deux Wod le matin et un dernier baptisé « Die Hard » révélé le jour même, dans l’après-midi. L’objectif est atteint pour les organisateurs :  » ils sont ravis d’avoir un événement de cette taille, surtout les anciens qui attendent ça depuis dix ans sur le territoire ». S’ils sont tous en pleine récupération, certains ont déjà en tête la prochaine édition « pour partir sur des catégories individuelles », indique Arnaud Kressman de Motu Production. En 2023 l’événement pourra prendre une forme complètement différente : « on peut faire ce qu’on veut, des équipes de trois, quatre, cinq ou trouver des formules originales », mais pour l’instant l’heure est au repos.

« On fait le maximum pour aider les athlètes à participer à des compétitions internationales »

Les profils des sportifs sont très variés, mais plusieurs sont d’un niveau professionnel. Actuellement les meilleurs d’entre eux sont sponsorisés mais n’en vivent pas exclusivement. Pour Arnaud « ce serait génial d’accompagner des jeunes comme Toriki, qui à 20 ans est déjà en catégorie Élite, et est un bel espoir pour la discipline ». Toriki Demont, sur la première marche avec son coéquipier, a participé à la Wodapalooza à Miami au mois de janvier avec Nanaia Putoru, Michael Galera également sur le podium ce week-end. Ils avaient terminé 2es en catégorie intermédiaire. « Nous on fait notre maximum pour les aider à voyager, participer aux compétitions internationales et se faire repérer », conclut l’organisateur.

Classement final de la compétition

Wod 6 de la catégorie RX Hommes

Wod Floater « Super G. » : un maximum de calories dépensées sur les Skierg en 2 minutes

Article précedent

Deux cambrioleurs de 16 et 18 ans pris en flagrant délit à Carrefour Faa'a

Article suivant

Hōkūleʻa et Hikianalia entament "Kealaikahiki" vers Tahiti

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Polynesian Battle Games : « Ravis, même s’ils ont eu très mal »