Cette année 87 pirogues étaient engagées dans la Hawaiki Nui : 75 seniors et 12 vétérans. Seules 4 équipes internationales avaient fait le déplacement. Et pour le président de la Fédération tahitienne de va’a, Rodolphe Apuari’i, la stabilité de ces chiffres tient à la difficulté de la grande course des Raromatai.
Parmi les équipes engagées cette année pour la Hawaiki Nui Va’a, on comptait seulement quatre équipes étrangères : deux françaises, une californienne et une australienne. Le comité organisateur de la course tente pourtant chaque année de séduire les clubs étrangers notamment avec des packages avantageux proposés par certaines compagnies aériennes, mais rares sont ceux à répondre à l’invitation. Pour le président de la fédération tahitienne de va’a, Rodolphe Apuari’i, le plus dur pour ces équipes étrangères n’est pas de boucler leur budget mais bien les 129 km de course. Raison pour laquelle il estime que le meilleur moyen d’internationaliser la Hawaiki Nui est d’inciter les équipes tahitiennes à intégrer un ou deux rameurs étrangers dans leurs rangs. C’était d’ailleurs la stratégie de Paddling Connexion et EDT qui, cette année, ont ramé respectivement avec un Néo-zélandais et un Hawaiien. Un Hawaiien qui a d’ailleurs marqué les esprits lors de la seconde étape en s’évanouissant à quelques mètres de l’arrivée…
Si le nombre d’équipes en lice pour la Hawaiki Nui Va’a n’augmente pas au fil des ans, c’est aussi parce que la participation des archipels éloignés est assez frileuse. Cette année par exemple, les Marquises n’étaient pas représentées faute de moyens suffisants. Pour encourager les équipes de îles à concourir, Rodolphe Apuari’i envisage de modifier le processus de sélection.
A noter que la Hawaiki Nui va’a fêtera l’année prochaine ses 25 ans. Un quart de siècle que la fédération et le comité organisateur souhaitent célébrer en grande pompe. L’organisation de l’édition 2016 est donc déjà sur les rails pour une année spéciale !