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« Prendre conscience de la violence ordinaire »

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Caroline Bonnard, psychologue clinicienne et naturopathe certifiée, et Françoise Casta, coach certifiée, lancent un projet de société articulé autour de la « bienveillance ». Elles profitent de la journée internationale de la Paix, qui se déroule le 21 septembre, pour parler de ce programme qu’elles ont inventé ensemble.

Passer de la violence à la bienveillance. C’est ce que proposent Caroline Bonnard, psychologue clinicienne et naturopathe certifiée, et Françoise Casta, coach certifiée. Les deux femmes, chacune avec leur spécialité, la famille pour l’une et le monde de l’entreprise pour l’autre, ont inventé un programme pour amener les gens à la bienveillance. Elles proposent des semaines de la bienveillance et une formation de 60 heures avec six modules. Les premières se déroulent dans un lieu public ou privé, il s’agit d’installer des panneaux avec de l’information mais aussi avec un impact émotionnel, et amener les personnes de ce lieu à réfléchir aux notions de bienveillance. La deuxième action proposée est une formation à laquelle n’importe qui peut participer pour apprendre à passer de la violence à la bienveillance. Ça peut prêter à sourire, comme la gentillesse est souvent prise pour de la naïveté, mais devenir bienveillant n’est pas si facile.

« Prendre conscience de la violence ordinaire »

Avec la famille par exemple. Caroline Bonnard explique qu’il s’agit de « prendre conscience de la violence ordinaire dans son quotidien ». Tous ces petits gestes qu’on peut avoir avec les enfants, les humiliations, les méprises… Ils peuvent paraître anodins mais en réalité ils s’impriment de manière durable dans le corps et le cerveau de l’enfant.

En entreprise également, les relations ne sont pas toujours empruntées de bienveillance. Il est facile de faire des commentaires, des sous-entendus ou de rapporter des ragots. Ce qui ne sert pas la cause de l’entreprise. Pour Françoise Casta, la bienveillance devrait être considérée comme un « actif » de l’entreprise.

Faire du bien à soi et aux autres, c’est la définition de la bienveillance que donnent Caroline Bonnard et Françoise Casta. Elles espèrent intéresser les accompagnateurs, les médiateurs, les animateurs de quartiers, les personnels des garderies, des crèches… « Que chacun puisse observer et comprendre l’impact de sa propre violence sur soi, sur son entourage et sur le monde », expliquent-elles encore.

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1 Commentaire

  1. simone grand
    20 septembre 2016 à 7h25 — Répondre

    il me semble qu’on ne dit pas « empruntées de bienveillance » mais « empreintes de bienveillance » A vérifier

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