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Quatre protocoles de coopération signés avec la Chine

Signatures © Présidence

Signatures © Présidence

Depuis lundi, une délégation chinoise de 14 membres conduite par Xiaolin Li, la présidente de l’Association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger (APCAE) était présente sur le territoire.

L’objectif de cette visite : développer une coopération bilatérale entre la Chine et la Polynésie française. Ainsi, jeudi soir, quatre protocoles de coopération ont été signés.

La 1ère signature a porté sur le renouvellement de la première convention de coopération signée en 2003 avec l’APCAE. Dans le cadre du développement de la Polynésie française et notamment du secteur du tourisme, un protocole d’intention a également été signé entre Gaston Flosse et la China Civil Engineering Construction Cooperation.

La CCECC entend développer la reconstruction de l’aéroport international de Tahiti, le Tahiti Mahana Beach, le port de Faratea et la voie rapide entre Papeete et Taravao.

Il a ensuite été procédé entre le ministre de l’Agriculture, Thomas Moutame, et la société Xisha Noni, à la signature d’un protocole d’intention établissant un partenariat en vue de l’exportation du noni vers la Chine. Xisha Noni s’engage à acheter un minimum de 4 000 tonnes de noni par an, au prix du marché local, à échéance de trois ans. La société assurera également la mise en place du réseau de transport du noni entre les producteurs et Tahiti et son conditionnement en vue de l’exportation.

Enfin, une convention cadre a été signée entre la Polynésie française et le lycée international de Wenling. Ce lycée octroie ainsi cinq bourses par an, d’une durée d’une année, pour cinq élèves polynésiens et il accueille aussi, pour une durée plus courte d’un mois, 20 élèves polynésiens.

Alors, quel est l’intérêt pour la Chine d’investir en Polynésie ? La réponse de Gaston Flosse dans notre podcast.

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1 Commentaire

  1. 12 octobre 2013 à 7h23 — Répondre

    C’est le meilleur moyen (que Monsieur Flosse a trouvé) pour que la Chine soit propriétaire des infrastructures, port, aéroport et route. Tahiti en otage! A quel prix sera fixé la rançon? Mehameha! Qui va payer? Des appels d’offre seront-ils lancés à d’autres pays? Pour qu’elle rentabilité? Mauruuru de bien vouloir faire un peu de lumière pour ces beaux projets.

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