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Quid de la propagande électorale sur les réseaux sociaux ce week-end ?

La diffusion de messages de propagande électorale par les partis politiques est interdite à partir de samedi matin à 0 heures et jusqu’à la fermeture des bureaux de vote dimanche soir à 20 heures. Mais les discussions politiques sur Facebook restent autorisées, tout comme les drapeaux aux couleurs des partis à l’entrée des bureaux de vote.

Alors que le premier tour des élections territoriales a lieu dimanche 22 avril, une période de silence électoral va être observée la veille, samedi 21 avril, et le jour du scrutin. À partir de vendredi à minuit, les messages de propagande des partis sur Internet et la distribution de tracts sont interdits jusqu’à dimanche à 20 heures.

Selon le code électoral, « à partir de la veille du scrutin à zéro heure, il est interdit de distribuer ou faire distribuer des bulletins, circulaires et autres documents » et « de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale » (article L49 du code électoral). Le démarchage par téléphone, les sondages et la parution d’articles dans les journaux concernant les candidats sont également interdits à partir de la veille du scrutin.

Et les réseaux sociaux dans tout ça ?

Dans son mémento aux candidats, le haut-commissariat rappelle que cette législation « s’applique aux sites Internet, aux blogs et aux pages Facebook des candidats ou aux messages sur le réseau social Twitter ».

Pour les militants, la consigne pour samedi et dimanche est de ne diffuser aucun message sur internet pouvant revêtir le caractère de propagande électorale. Sur Facebook, le Tahoeraa huira’atira a pris une précaution en demandant aux « militants qui ont un compte Facebook au nom du Tahoeraa huira’atira de ne plus diffuser de la propagande électorale ou de désactiver leur compte Facebook à partir du vendredi 20 avril 2018 à 12 heures, pendant ce week-end, et de le réactiver lundi 23 avril 2018 ».

Le haut-commissariat explique que les sites internet et les pages Facebook des partis peuvent rester accessibles mais ne doivent pas être modifiées pendant la période de silence électoral. « Les candidats sont incités à bloquer les discussions entre internautes se déroulant sur leur site Internet la veille du scrutin à zéro heure (vendredi à minuit) », dit la notice du haut-commissariat.

Une interdiction uniquement pour les candidats

La limite est ténue, puisque l’interdiction ne s’applique qu’aux candidats. Un utilisateur de Facebook non lié officiellement à un candidat peut continuer à discuter politique publiquement.

C’est la même chose dans la rue : si la distribution de tracts est interdite tout le week-end, les drapeaux et les t-shirts aux couleurs des partis politiques restent autorisés. Le Tahoeraa souligne d’ailleurs dans son message à ses militants que, à condition qu’aucun tract ne soit distribué, « rien ne s’oppose au tour de l’île avec des drapeaux la veille ou le jour du scrutin ». La tradition locale des drapeaux à l’entrée des bureaux de vote a encore de beaux jours devant elle.

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