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Quinzaine de l’innovation publique : les horaires variables, un « levier (…) pour améliorer le bien-être au travail »

Le Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF) a mis en place les horaires variables. Un projet innovant qu’il a testé pendant un an et qu’il a acté en juillet dernier. Ce concept qui repose sur la confiance est surtout un « levier (…) pour améliorer les conditions de travail  ou le bien-être au travail ». Le SPCPF partagera son expérience lors du Digital Festival Tahiti.    

Le Digital Festival Tahiti approche à grands pas. Les communes participeront elles aussi à cette manifestation. L’occasion pour certaines de faire connaître leurs projets innovants, comme le budget participatif de la commune de Pira’e ou encore la mise en place des horaires variables comme au Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF).

En effet, le SPCPF a expérimenté pendant un an la mise en place des horaires variables. Les agents ont désormais la possibilité d’aménager leurs horaires dans la semaine,  « ce qui leur donne le temps de régler des papiers ou s’occuper de leurs enfants le matin et ne pas être tenus et stressés par les horaires » explique la directrice générale des services, Ivana Surdacki.

Un projet innovant qui s’est révélé positif puisqu’après un an d’expérimentation, le SPCPF a décidé de valider ce concept en juillet dernier. La mise en place de ces horaires variables a eu des effets bénéfiques sur les agents, qui montrent plus d’entrain et de bonne humeur à venir travailler : « l’employé est plus souriant parce qu’il arrive à concilier ses problématiques personnelles avec celles du travail », précise la directrice générale des services qui insiste sur le fait que cette innovation dans leur service repose entièrement sur la notion de confiance.

Elle espère que les communes vont aussi innover en expérimentant d’abord ce système dans leurs mairies et pourquoi pas le mettre en place si cela fonctionne. L’objectif recherché étant de trouver des « leviers qui peuvent être utilisé pour améliorer les conditions de travail  ou le bien-être au travail », affirme la directrice générale des services.

Le SPCPF ne veut pas s’arrêter à ce projet innovant, et compte bien mettre en place le télétravail, permettant à certains agents du SPCPF de travailler de chez eux pendant un certain nombre d’heures voire même des journées. « Cela suppose de la confiance, une organisation », confie la directrice. Et pour mener à bien son projet, le SPCPF fait venir, pendant le Digital Festival Tahiti, deux directeurs généraux des services de métropole. L’occasion de partager les expériences et aussi d’en savoir un peu plus sur les enjeux du télétravail.

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1 Commentaire

  1. COROSOL
    10 octobre 2019 à 20h55 — Répondre

    La confiance ne dure jamais bien longtemps. Il y aura tôt ou tard des dérives. La seule solution pour que cela fonctionne sur le long terme : la pointeuse. Aucune contestation possible et tout le monde sur un pied d’égalité.

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