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« Quitte à faire de la prison, je suis prêt à libérer les poissons »

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Une quarantaine de membres du collectif « Libérez les poissons du port de Papeete » ont manifesté pacifiquement leur mécontentement samedi matin sur le front de mer. Annonçant qu’il s’agissait de la première d’une série de manifestations, certains se sont dits prêts à découper les cages pour libérer les poissons « quitte à faire de la prison ».

« Toutes les vies sont précieuses. » Ils étaient plus d’une quarantaine de personnes du collectif « Libérez les poissons du port de Papeete » à manifester pacifiquement samedi matin leur mécontentement face à l’emprisonnement des poissons au niveau du front de mer à Papeete. Sam Amaru, habitant désormais bien connu de Papara, ne comprend pas l’utilité de ce parc.

Vincent, de Sea Shepherd Tahiti Tiai Moana, considère que ces parcs à poissons sont « une insulte à la Polynésie, une insulte aux touristes ».

Lucie est descendue spécialement de Moorea pour dénoncer, elle aussi, cet état de fait et ce qu’elle appelle « l’hypocrisie des autorités ».

Moana Van Ber Maesen, responsable du collectif Nana sac plastique, espère que les manifestants seront entendus par le Port autonome. Il affirme avoir envoyé un courrier il y a un mois, malheureusement resté lettre morte. Pour le jeune homme, les poissons « sont là à essayer de survivre dans notre propre pollution et ça c’est inadmissible ». Il dit espérer que cette première manifestation de samedi pourra, au-delà du problème de la captivité des poissons, « éveiller les consciences sur la problématique du réchauffement climatique ».

Les membres du collectif « Libérez les poissons du port de Papeete » sont prêtes, selon Moana, à aller couper les cages pour rendre la liberté aux poissons. « La tension commence à monter et la problématique c’est que le Port reste sourd à nos demandes de rencontre ». Parmi les manifestants, Judith était même venue munie d’une cisaille, prête à sauter à l’eau pour couper les cages et libérer les poissons.

Même discours du côté de Rainui : « quitte à faire de la prison, je suis prêt à plonger et aller les libérer ».

Moea, du collectif Nana sac plastique, explique que « ce projet de parc à poisson était d’abord expérimental ». Elle s’est dite très surprise de voir passer un appel d’offre pour le recrutement d’une personne en charge de la gestion du parc ainsi que des poissons.

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1 Commentaire

  1. Viniura
    26 novembre 2018 à 9h51 — Répondre

    Oui, ce n’est pas très joli comme aménagement, les cages, les filets. Cela mérite mieux. Mais les questions posées sont bonnes aussi.
    A quand les mêmes sur Moorea et les dauphins enfermés ?

    Du tourisme oui et oui. Mais pas en montrant un environnement aussi faux.

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