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Le premier président de la cour d’appel de Papeete, Régis Vouaux-Massel, a été décoré de l’Ordre de Tahiti Nui, ce vendredi. Après sept années passées en Polynésie, Régis Vouaux-Massel a fait valoir ses droits à la retraite.

Autorités judiciaires, personnel du tribunal de Papeete, avocats, représentants de l’ordre public et personnalités politiques étaient présents ce vendredi pour honorer le premier président de la cour d’appel de Papeete, Régis Vouaux-Massel. C’est après sept années passées en Polynésie qu’il quitte le territoire pour la métropole, l’occasion pour le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, de lui conférer le rang de Chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.

Á la barre, regardant les magistrats assis sur les bancs du tribunal, Édouard Fritch, toujours avide de bons mots, n’a pu s’empêcher de démarrer son discours par une petite vanne. « Cela me fait drôle de vous regarder dans ce sens-là, d’habitude, c’est plutôt dans l’autre sens que je vous regarde. » Rires dans la salle. Puis plus sérieusement, il rappelle les faits marquants de la mandature de Régis Vouaux-Massel, revenant sur le soin qu’il a apporté au suivi de la mise en place du tribunal foncier inauguré par la Garde des Sceaux, Nicolle Belloubet, en juillet dernier, ainsi que le lancement du projet de construction de la cité judiciaire.

Après la prise de parole du procureur général Thomas Pison qui, visiblement ému, a évoqué les bonnes relations que les deux hommes ont entretenues, ce fut au tour de Régis Vouaux-Massel de s’exprimer et de remercier tous ceux qui ont œuvré à ses cotés pour la bonne marche de la justice. Concernant les événements qui l’ont marqué durant son séjour, ce sont sans conteste les visites ministérielles.

S’il a plus qu’apprécié ses sept années passées en Polynésie, le fait d’être nommé Chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui le touche énormément.