ACTUS LOCALESPOLITIQUE

Réinscription de la Polynésie, An I : qu’est-ce qui a changé ?

Oscar Temaru accueilli triomphalement à son retour de New-York © Cédric VALAX

Oscar Temaru accueilli triomphalement à son retour de New-York © Cédric VALAX

Le 17 mai 2013, l’ONU inscrivait la Polynésie sur la liste des territoires non-autonomes à décoloniser. Ironie du sort, quelques heures avant que Gaston Flosse ne reprenne les rênes du Pays. Avec cette réinscription, Oscar Temaru a réalisé l’un de ses plus beaux coups politiques, un geste hautement symbolique.

Depuis lundi, le Tavani a entamé son « Tavini Tour » pour aller à la rencontre de ses sympathisants. Objectif : expliquer, convaincre et mobiliser à la veille du grand rassemblement de Faa’a ce samedi soir. Il devrait clôturer les festivités en grande pompe dans le fief du leader du parti bleu ciel, père de cette réinscription : Oscar Temaru.

Un an, jour pour jour, après ce retentissent épisode onusien, qu’est-ce qui a changé ?

Pour Moetai Brotherson, organisateur du « Tavini Tour », cette réinscription a fait connaitre la Polynésie française sur la scène internationale et surtout elle a mis fin a une relation bilatérale Paris-Papeete.

 

Egalement interrogé sur la question, le président Gaston Flosse, ironise sur les prétendus milliards que cette réinscription aurait dû apporter au pays. Il est au micro de Vaite Urarii Pambrun :

 

Une mission de l’ONU devrait arriver en fin d’année pour constater de l’avancement du dossier.

Article précedent

Jean-Baptiste Céran-Jérusalémy n'est plus

Article suivant

À quoi ressemble le film sur DSK ?

3 Commentaires

  1. tupai
    16 mai 2014 à 6h38 — Répondre

    l’ONU n’est pas là pour déverser des milliards, mais pour appliquer la réinscription, c’est à dire pour commencer, la mise en place avec l’Etat d’un « contrat de rattrapage et de développement » au bénéfice exclusif des Polynésiens. C’est la France qui a profité de sa colonie soit disant « autonome » et qui doit assurer cette partie sous le suivi de l’ONU. L’Onu contrôlera que le mode de scrutin ne sera pas calculé pour faire barrage aux indépendantistes comme ça a été le cas pour les 3 modes de scrutins mis en place par Paris depuis 2004 en 9 ans !
    Quant aux  » familles très très pauvres « , notre Gaston oublie soigneusement d’aborder ses responsabilités dans le déclenchement de l’instabilité avec Brigitte Girardin (« les élections ne sont pas terminées » et « si un indépendantiste gagne les robinets seront fermés ») !!! Ce sont les robinets de la « solidarité » (!!!) de l’Etat qui ont été coupés. Bravo la République, en France, les Français n’auraient jamais accepté cela, il y aurait eu une révolution, mais chez les indigènes là bas, personne ne s’y est intéressé. C’était normal (?).

  2. 16 mai 2014 à 19h06 — Répondre

    Monsieur Temaru devrait faire la liste des avantages financiers supposés grace à l'indépendance et celle des avantages octroyés par la France qui cesseront si indépendance il y avait.

  3. Philippe Bertrand
    17 mai 2014 à 6h18 — Répondre

    Rien à changer, sinon que nous ne voulons pas entendre parler de ce dossier, nous les polynésiens avons fait un choix démocratique, celui de mettre dehors Oscar et sa bande. Cela doit être respecté par l'ONU. Nous n'avons rien à faire de sa marche, nous sortons enfin du tUnnel de la misère dans lequel le roitelet dictateur Oscar nous avait mis, nous n'avons aucune envie d'y retourner.

Laisser un commentaire

PARTAGER

Réinscription de la Polynésie, An I : qu’est-ce qui a changé ?