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Rencontre avec les pêcheurs de trocas de Teva I Uta

© Présidence

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Le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, s’est rendu, mardi matin, dans la commune de Teva I Uta, afin de rencontrer les pêcheurs de trocas ainsi que les comités de surveillancedes espèces animales marines et d’eau douce, et ce en présence du maire de la commune et ministre du Logement, Tearii Alpha.

Cette rencontre a permis au ministre de faire le point avec les comités de surveillance de Mataiea et Papeari mais également d’échanger avec les pêcheurs de trocas afin que la campagne de pêche de 2014 se déroule dans les meilleures conditions et dans le respect des réglementations mises en place pour la protection de cette espèce marine.

Les communes retenues pour la campagne de pêche de 2014 sont Faa’a, Taiarapu ouest, Taiarapu est, Teva I Uta, Hao et Makemo. Le troca est une espèce qui a été introduite en Polynésie française en 1957. La pêche est habituellement interdite, mais peut être autorisée dans le cadre spécifique de campagnes organisées par le Pays. Ces opérations de pêche ont régulièrement lieu depuis les années 70. L’ouverture de la pêche au troca permet à de nombreuses familles d’avoir un complément de revenu, notamment à l’approche des fêtes de fin d’année.

Depuis 2006, 13 îles ont ainsi obtenu des autorisations de pêche pour près de 800 tonnes de coquilles. En 2012, 7 îles ont organisé des pêches rassemblant 1771 personnes pour une production totale de près de 170 tonnes de coquilles représentant une valeur d’achat de plus de 50 millions Fcfp. En 2013 également, dix îles situées aux Tuamotu, îles Sous-le-Vent, et îles du Vent ont organisé des pêches pour une production totale de près de 506 tonnes de coquilles représentant une valeur d’achat de plus de 138 millions Fcfp.

Selon une délibération de décembre 1988, relative à la protection d’espèces animales marines d’eau douce du patrimoine naturel polynésien, un comité de surveillancedes espèces animales marines et d’eau douce est créé dans chaque commune. Ce comité de surveillance est habilité à faire toute proposition en matière de protection et de pêche des espèces marines et d’eau douce. Il est notamment chargé d’organiser et de contrôler la pêche et la commercialisation des trocas selon les règles fixées par arrêté en conseil des ministres. La pêche aux trocas dont la taille est supérieure à 11 cm et inférieure à 8 cm, ainsi que le transport des trocas entre le coucher et le lever du soleil sur les lieux de pêche, est ainsi interdite.

En cas d’infraction, selon l’article 17 de la même délibération, « quiconque se sera rendu coupable de la pêche quel qu’en soit le procédé, de la détention, du transport, de la commercialisation, de l’exportation des trocas, sans, le cas échéant, pouvoir justifier de la possession préalable des autorisations administratives requises par la réglementation en vigueur, sera puni d’un emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 150 000 Fcfp à 300 000 Fcfp par infraction commise, ou de l’une de ces deux peines seulement ». En cas de récidive, la peine d’amende peut être relevée jusqu’à 400 000 Fcfp.

selon communiqué de la Présidence

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2 Commentaires

  1. 19 novembre 2014 à 14h15 — Répondre

    poria roa tou hoa Faatere Hau tavana oire atoa no Rurutu, aroha nui

  2. sicot
    19 novembre 2014 à 6h09 — Répondre

    Et oui toutes ces belles coquilles sont exploitées…..au fait,il en reste encore beaucoup dans l’océan? Car une pareille coquille doit mettre des années pour obtenir une telle taille adulte ….pauv océan!!!

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