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René Bidal entre soulagement et regret

Au lendemain de la découverte de Laurent et Meherio par des pêcheurs après sept jours passés en mer sur leur poti marara, le haut-commissaire de la République, René Bidal, a diffusé mardi matin un long communiqué. Le représentant exprime d’abord son soulagement et salue le courage des naufragés, des secours et des proches de Laurent et Meherio. Mais il exprime ensuite son « regret » que « les plus élémentaires précautions n’aient pas été prises » pour éviter toute cette angoisse.

Une nouvelle fois, le haut-commissaire, René Bidal, s’est armé de sa fine plume pour réagir à la découverte de Laurent et Meherio lundi après-midi, dans un communiqué diffusé mardi matin. René Bidal se dit d’abord « heureux et rasséréné de savoir Laurent et Meherio sains et saufs » tout en saluant le « comportement exemplaire et héroïque (de Laurent) vis-à-vis de sa soeur ». Mais après avoir salué le courage des secours, des pêcheurs qui ont poursuivi les recherches et de la famille des deux naufragés, le haut-commissaire a également tenu à marquer son « regret » que « les plus élémentaires précautions n’aient pas été prises ». Pour René Bidal, les deux dernières opérations de sauvetage (celle de Laurent et Meherio et celle des sept personnes à Hikueru en octobre, NDLR) ont été conduite « au-delà des délais habituels avec l’engagement de tous les moyens à disposition ». Le haut-commissaire regrette que dans ces deux dernières opérations, les personnes disparues aient pris la mer avec « des instruments de bord défectueux et dépourvu de moyen sérieux permettant un repérage rapide de situation ».

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4 Commentaires

  1. MATA
    15 novembre 2016 à 13h16 — Répondre

    Je suis tout à fait d’accord. Heureux pour les familles et les intéressés qu’ils soient sain et sauf mais leur manque de vigilance a un coût pour la société. Le déplacement d’un avion n’est pas donné alors imaginez sur plusieurs jours? Il y a un gros travail à réaliser sur la vie en société en Polynésie car en dépit du fait que l’on prône notre solidarité il s’avère qu’en pratique elle trouve ses limites là ou on ne l’attendait pas.

  2. nina
    15 novembre 2016 à 14h34 — Répondre

    Monsieur le haut commissaire,

    entièrement d’accord avec vous et vos propos.

    derrière ce soulagement, on ne peut pas ne pas réagir et se poser les bonnes questions.

    deux choses subsistent:

    si ils, avaient eu des fusées de détresse,…

    si ils avaient eu une balise.

    je crois aussi, que vous apprendrez rapidement à vos dépens, que malheureusement, on ne peut compter sur la personne humaine, sa versatilité.

    et que en tant que responsable public avec le gouvernement de la PF, il n’y a pas 36 solutions.

    soit c’est la carotte,(une aide à l’équipement ) soit c’est le bâton! (rendre obligatoire les équipements )
    ou les deux )à la fois.

    un appel solennel n’y changera rien,..

    et une bonne campagne d’informations devançant l’application du coup de bâton.

  3. breton
    15 novembre 2016 à 14h37 — Répondre

    je trouve quand même bizarre les propos du papa,

    la façon de réagir,
    et le dénouement final.

    il y a anguille sous roche, et ces protagonistes ne nous disent pas tout.

  4. jfmake
    16 novembre 2016 à 8h38 — Répondre

    C’est tellement vrai et bien rédigé !
    Quelle belle plume !

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