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Retour de la polémique sur l’emploi local dans la santé

© Assemblée

L’UPLD a demandé jeudi à l’assemblée à ce que le Pays remplisse sa part du contrat sur l’embauche des étudiants polynésiens en médecine, après l’ouverture d’un concours au centre hospitalier qui bénéficiera selon le groupe indépendantiste qu’aux « médecins non-originaires de Polynésie ». Le ministre de la Santé a répondu en regrettant de son côté que les anciens étudiants polynésiens ne se présentent pas aux concours organisés.

Jeudi à l’assemblée, Jacqui Drollet a lu la question écrite de l’élue UPLD Éliane Tevahitua concernant le concours organisé le mois dernier pour le recrutement d’une cinquantaine de praticiens hospitaliers au centre hospitalier de Taaone et à la direction de la Santé. L’élue considère que ce concours a été organisé dans le but de titulariser les personnes en postes et des « médecins non-originaires de Polynésie », alors, selon elle, que des étudiants polynésiens en médecine sont de retour au fenua.

Eliane Tevahitua a donc regretté que le Pays n’embauche pas ces étudiants qui, pour certains, ont touché une bourse majorée de 150 000 Fcfp par mois du Pays et qui doivent en contrepartie « servir en Polynésie dès l’obtention du diplôme prévu pour une durée correspondant au double du nombre d’années d’études en qualité de boursiers bénéficiaires ». Pour Jacqui Drollet, le Pays ne respecte pas sa part du contrat.

Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, affirme que l’objectif de ce concours n’était pas de titulariser ces agents mais de pourvoir les dix postes prioritaires basés dans les îles. Il précise que pour les dix postes à la direction de la santé « une seule ancienne étudiante polynésienne » s’est présentée sur les douze candidats. Le ministre qui rappelle également que lors du concours organisé en 2016 pour le recrutement de médecins : « aucun ancien étudiant boursier ne s’est présenté ».

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1 Commentaire

  1. Teina
    6 octobre 2017 à 15h28 — Répondre

    La pénurie médicale existe aussi en France MAIS contrairement au gouvernement tahitien, les autorités métropolitaines déroulent le tapis rouge pour leur installation en France. A Tahiti les médecins sont mal accueillis, déconsidérer, rejeter à la mer (OCEANISER) où les gardes et astreintes ne sont pas payés.

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