ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ

Rétro 2017 : Tahiti sous les eaux

Toute cette semaine, Radio 1 décline une série consacrée à la rétrospective de l’année 2017 sur sept thèmes différents : politique, économie, société, justice, événements, culture, sports. Parmi les événements qui ont marqué l’année sur le plan sociétal : les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Tahiti et Moorea en début d’année, et notamment dans la nuit du 21 au 22 janvier, causant de lourds dégâts.

Maisons dévastées, ponts emportés, locaux inondés, entreprises détruites… Les intempéries de janvier et février ont entraîné d’importants dégâts matériels au fenua. La commune de Faa’a a été endeuillée le 17 février ; un employé municipal est décédé lors d’une intervention à Puurai, il a été aspiré dans une bouche d’égout. Après l’urgence, il a fallu penser à la reconstruction et au relogement des familles sinistrées. L’État et le Pays ont versé des millions de Fcfp, mais près d’un an plus tard, il reste encore du travail. À Punaauia, par exemple, les automobilistes continuent de rouler sur un pont provisoire au niveau de Matatia.

Trois randonneurs emportés par la crue

La saison des pluies a été longue et intense. Le 9 avril, une randonnée a mal tourné dans la vallée de la Papenoo. Un groupe de 19 randonneurs s’est fait surprendre par une brusque montée des eaux. Trois personnes sont décédées.

24 morts sur les routes

D’autres événements dramatiques sont survenus sur les routes polynésiennes. Depuis le début de l’année, 24 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route. La moitié d’entre elles étaient des usagers de deux-roues, et un quart d’entre elles sont des jeunes de moins de 25 ans. Les deux tiers de ces accidents mortels sont liés à la consommation d’alcool et/ou de produits stupéfiants. Pour lutter contre ces comportements à risque, le gouvernement a fait poser, en octobre, 15 nouvelles silhouettes noires au bord des routes de Tahiti et Moorea. Et surtout, les sanctions contre les conducteurs qui roulent sans permis, ou avec un faux permis, ont été renforcées : elles passent de 280 000 Fcfp d’amende et 2 mois de prison à 500 000 Fcfp et 2 ans de prison.

Longues grèves dans le secteur aérien

Plusieurs longs mouvements sociaux ont agité le secteur aérien, notamment. Il y a d’abord eu une lourde grève des pompiers de l’aéroport de Tahiti-Faa’a en mai, puis une grève des personnels navigants commerciaux (PNC) Usaf-Unsa d’Air France en novembre. Le mois de novembre a d’ailleurs été marqué par d’autres mouvements sociaux : grève chez EDT-Engie, grève des praticiens hospitaliers ou encore à La Dépêche de Tahiti et à la Cuisine centrale de Papeete. L’année se termine avec un préavis de grève déposé au Brando.

EDT reprend le marché du Secosud

Les tarifs de l’électricité à Tahiti ont une nouvelle fois fait couler beaucoup d’encre avec le feuilleton du Secosud. Après des semaines d’une bataille politisée, c’est finalement EDT-Engie qui a été préféré à Teva Rua Nui, et qui a donc remporté le marché de la distribution publique d’électricité sur les quatre communes de Hitia’a o te Ra, Taiarapu Est et Ouest et Teva i Uta pour les 17 prochaines années.

Enfin la révolution numérique ?

Cette année 2017, le fenua a aussi entamé sa révolution numérique avec le premier Digital festival en mars, un concours de l’innovation numérique en août, et en décembre, le lancement de 70 mesures « concrètes » pour que les entreprises et l’administration polynésiennes réussissent leur transition numérique.

276 000 habitants en Polynésie française

Enfin, le recensement nous a permis de savoir que nous sommes 276 000 habitants en Polynésie française. Les trois-quarts de la population vivent dans les îles du Vent, à Tahiti et à Moorea.

Article précedent

JOURNAL DE 7:30 LE 28/12/2017

Article suivant

Une « licence multi-transports » pour les îles éloignées

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Rétro 2017 : Tahiti sous les eaux