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Rétro 2017 : Un bras de fer mais pas de Mini-Jeux

Toute cette semaine, Radio 1 décline une série consacrée à la rétrospective de l’année 2017 sur sept thèmes différents : politique, économie, société, justice, événements, culture et sports. Sur le terrain sportif, l’année aura été marquée par le bras de fer entre l’ex-président du comité olympique Tauhiti Nena et le Pays, avec en point d’orgue le boycott des Mini-Jeux du Vanuatu en fin d’année.

L’année sportive 2017 a véritablement été marquée par le bras de fer politique entre l’ancien président du comité olympique de Polynésie française (COPF) et leader du Tau Hotu Rau, Tauhiti Nena, et le gouvernement. D’abord avec les suites de la bataille juridique autour des délégations de service public des fédérations de boxe et de rugby. Ensuite avec l’annulation des élections au COPF. Et enfin avec le boycott des Mini-Jeux du Vanuatu par la délégation polynésienne. Une situation qui ne s’est apaisée qu’en fin d’année avec l’élection de Louis Provost à la tête du COPF et la main tendue à Tauhiti Nena lors de l’élection du bureau de l’association Tahiti Nui Pacific Game. La Polynésie reste néanmoins suspendue par le comité des Jeux du Pacifique et va devoir régler définitivement ses problèmes en interne si elle veut participer aux prochains Jeux du Pacifique aux Samoa en 2019.

Tahiti reprend sa place de leader mondial du va’a

L’année 2017 a également été marquée par l’organisation des championnats du monde de va’a marathon à Pirae aux mois de juin et juillet. Des mondiaux qui ont permis à la Polynésie de reprendre son statut de leader mondial de la discipline. Avec 13 médailles, dont 10 en or, Tahiti a terminé de très loin sur la première marche du podium devant la Nouvelle -Zélande.

En va’a, l’année 2017 a également permis à l’équipe d’EDT de décrocher une cinquième victoire à la Hawaiki Nui va’a, la quatrième d’affilée. Côté individuel, Kevin Céran-Jérusalemy s’est rapproché de la légende Lewis Laughlin en signant son quatrième Te Aito. Chez les femmes, Hinatea Bernardino est entrée dans l’histoire avec un neuvième titre sur la course reine du V1.

Les Tiki Toa toujours là

Si on ne les entend pas beaucoup tout le reste de l’année, les joueurs tahitiens de beach soccer savent répondre présent dans les grands rendez-vous. Pour la troisième fois consécutive, les Tiki Toa ont bluffé les plus grandes nations du beach soccer lors des mondiaux organisés aux Bahamas au mois de mai. Comme en 2013 et en 2015, les joueurs emmenés par l’emblématique Naea Benett ont terminé vice-champions du monde. La petite île de Tahiti pèse désormais très lourd sur la scène international du beach soccer.

La saison en demi-teinte de Michel Bourez

Grand vainqueur des Trophées du sport 2017 en février, le surfeur polynésien Michel Bourez a vécu une saison difficile. Si le Spartan s’est qualifié une nouvelle fois pour le circuit pro de la World surf league en 2018, sa saison 2017 aura été plus décevante que l’édition 2016. Le surfeur tahitien a dû se contenter de la 19ème place mondiale, avec pour meilleures performances une troisième place à Fidji et une cinquième place à la Margaret River Pro en Australie. Michel Bourez avait terminé 6ème mondial en 2016 en remportant notamment la célèbre Billabong Pipe Master.

Flore Hani a les dents longues

Parce que les femmes font aussi briller le sport polynésien, l’année 2017 s’est refermée sur une belle nouvelle pour la combattante de Mixed Martial Arts (MMA), Flore Hani. Au terme d’une année pleine de réussite, la boxeuse de 31 ans a décroché un contrat professionnel avec l’organisation internationale de MMA Invictus FC. Elle est ainsi devenue, non seulement la première polynésienne, mais aussi la toute première française à décrocher un contrat pro en MMA.

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