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Risque cyclonique faible en Polynésie, modéré aux Australes

Le risque cyclonique est faible sur la Polynésie française pour la saison chaude qui commence, a annoncé mardi matin Météo France. En revanche, un risque cyclonique « modéré » et des « pluies abondantes » menacent les Australes.

La saison chaude qui arrive sera « tranquille » sur le plan cyclonique en Polynésie française, a estimé mardi matin Victoire Laurent, prévisionniste à Météo France, au cours d’une conférence sur les prévisions saisonnières au haut-commissariat. Il faudra quand même avoir un œil sur l’archipel des Australes durant les six prochains mois.

Selon les prévisionnistes, nous entrons dans une saison El Niño : « 88% des modèles climatologiques consultés s’accordent à dire que de novembre 2018 à avril 2019, un phénomène Niño impactera le climat du Pacifique et qu’il atteindra son stade mature fin 2018, début 2019. »

Une saison El Niño est théoriquement caractérisée par des eaux plus chaudes que la normale et un risque cyclonique par conséquent plus élevé. Mais Météo France estime que les « anomalies chaudes de température de surface de l’océan seront davantage confinées au nord-ouest du territoire, réduisant le risque cyclonique sur les Marquises, les Tuamotu, les Gambier et la Société ».

Météo France prévoit en revanche un risque plus important sur les îles Cook et sur les Australes en deuxième partie de saison. « Il faudra surveiller les Australes », a dit mardi matin Victoire Laurent.

Finalement, si le risque cyclonique est jugé faible, ce sont les précipitations qui inquiètent le plus Météo France : « Pour les six prochains mois, les modèles climatiques prévoient une sécheresse relative sur les Marquises et les Tuamotu du nord, et des pluies abondantes sur les Australes et une pluviométrie proche des normales sur le reste du pays. »

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1 Commentaire

  1. 31 octobre 2018 à 5h33 — Répondre

    La Polynésie se souviendra toujours de la saison 1983 où les cyclones se sont succédés sur les différents archipels pour atteindre Tahiti (Veena) le 12 avril et laisser des familles sans abri, dégâts considérables surtout sur la cote Est, un peu moins sur la cote Ouest où les services de secours se sont portés en premier. On a connu les abus de certains commerçants qui vendaient la bouteille d’eau à des prix abusifs, ils se reconnaîtront . Espérons que la Polynésie soit épargnés, ce sont des moments terribles.

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