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Sandre décortique l’humain sur les planches

Sandre est le nouveau spectacle que présente la compagnie du Caméléon. Ce monologue d’une femme assassine est un récit, une confession. Porté par un homme, il permet de s’interroger sur les complexités du genre humain.

Sandre est le nom de la pièce présenté du 3 au 12 mars au Grand théâtre de la Maison de la culture. Sur ce nom on n’en sait pas plus, du moins pour l’instant. De l’histoire, on sait qu’il s’agit du monologue d’une femme, jugée pour avoir tué quelqu’un, qui ? Cela aussi on ne le saura pas tout de suite. Cette femme se raconte, sa vie, son couple, ses relations, l’amour… Elle se cherche et le spectateur est emporté avec elle pour reconstruire le puzzle d’une vie. Mais ce rôle, c’est un homme qui le porte. Le comédien Erwann Daouphars. Il a été écrit pour lui par l’auteur Solenn Denis avec qui il forme le collectif Denisyak. Pour l’auteur, faire porter cette lourde histoire par un homme c’est permettre au spectateur de se détacher. Il ne s’agit plus d’une femme, mais de tous les êtres humains.

Le collectif en est déjà à sa quatrième réalisation. Sandre est la deuxième. La pièce s’inspire d’un fait divers. « Les drames modernes », pour l’auteur. Dans chacune de leurs pièces, Solenn Denis et Erwann Daouphas s’attachent à révéler les failles de l’être humain, ses complexités et son amour.

Pour autant, la pièce est loin d’être anxiogène. On y rit beaucoup. Justement parce que le personnage raisonne en chacun de nous. Sandre, par son universalité, pousse les spectateurs à se poser des questions sur soi.

Pratique :

Sandre sera présenté au Petit théâtre de la Maison de la culture, les 3, 4 et 5 mars, et les 10, 11 et 12 mars. Les billets sont en vente à Carrefour Arue, Faa’a et Punaauia, à Radio 1 Fare Ute et sur la billetterie en ligne ticket-pacific.pf.

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