Le JRCC, le SEAC-PF et l’armée ont participé mardi à un exercice de recherche et de secours. Le scénario prévoyait la disparition d’un ATR à côté de la Perle du Pacifique.

Le JRCC Tahiti a mené mardi un exercice préparé par le service d’Etat de l’aviation civile en Polynésie française (SEAC-PF). Le scénario prévoyait qu’un avion de type ATR 72, en provenance de l’aéroport de Tahiti-Faa’a avec 55 personnes à bord, serait porté disparu à son approche de l’aéroport de Bora Bora. Le contrôle aérien de Tahiti-Faa’a a alerté le JRCC Tahiti de cette disparition à 8h05, puis, sur demande de concours du haut-commissaire, l’avion Gardian de la Marine Nationale a décollé à 10h06 pour effectuer des recherches sur la zone probable de l’accident définie conjointement entre le SEAC-PF et le JRCC. La balise de détresse de l’avion, équipement de sécurité obligatoire à bord des aéronefs, s’est déclenchée à 10h55 reportant ainsi une position très précise au JRCC. Le Gardian a alors aussitôt dérouté sur cette position par le JRCC qui lui a donné pour instruction de larguer sa « chaîne SAR » (Search and rescue), composée d’un radeau et d’équipements de survie, dès localisation de l’épave de l’avion, simulée pour les besoins de l’exercice par une embarcation de la Fédération d’Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer (FEPSEM). L’exercice a permis de vérifier les procédures et la bonne coordination des personnels civils et militaires du SEAC, des Forces Armées en Polynésie française (25F) et du JRCC, conformément aux normes nationales et internationales en matière de recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse.